Le monde des SUV évolue. À l’heure où nombre de constructeurs misent sur des crossovers aux allures sportives et aux vocations urbaines, certains noms refont surface avec une ambition claire : reconquérir les terrains oubliés. C’est dans ce contexte que surgit le Hyundai Terracan, modèle disparu du catalogue coréen depuis 2006, mais dont la résurrection semble désormais imminente.
Selon les premiers rendus numériques très convaincants relayés par la presse spécialisée, Hyundai plancherait sur un véritable 4×4 à châssis échelle, capable de rivaliser avec les références du segment, à commencer par le Toyota Land Cruiser ou encore le Ford Everest. Une approche radicalement différente de celle du Hyundai Santa Fe ou Tucson, plus orientés vers le confort routier que le franchissement.
Si le retour du Terracan se confirme, cela marquerait un tournant stratégique pour Hyundai, qui chercherait à investir un créneau abandonné depuis longtemps : celui des véhicules tout-terrain authentiques, robustes, simples et efficaces. Entre nostalgie et nécessité d’évasion, le 4×4 old-school n’a jamais été aussi tendance.
Reste maintenant à voir si ce concept néo-rétro saura convaincre au-delà de l’effet de surprise. Car dans un marché saturé de SUV aseptisés, l’apparition d’un Terracan nouvelle génération pourrait bien réveiller l’appétit des amateurs d’aventure… et raviver un blason oublié.
Le retour du Hyundai Terracan : un 4×4 pur et dur pour 2025
Près de vingt ans après sa disparition, le nom Terracan revient dans les radars. Hyundai, qui a longtemps misé sur les SUV familiaux à traction avant, semble vouloir renouer avec le segment des vrais 4×4, celui des baroudeurs sans compromis.
Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, des recréations réalistes réalisées par le studio digital NYMammoth laissent entrevoir un modèle au look musclé et carré, fidèle à l’ADN des 4×4 classiques. Une silhouette angulaire, une garde au sol généreuse, des boucliers robustes : tous les ingrédients du franchisseur sont là.
En s’aventurant sur ce terrain, Hyundai viendrait titiller des mastodontes comme le Toyota Land Cruiser, le Mitsubishi Pajero Sport ou le Ford Everest, très populaires en Asie, en Amérique du Sud ou encore en Afrique.
Design néo-rétro : entre Santa Fe et Fortuner
Les rendus imaginés s’appuient sur une base stylistique à mi-chemin entre le nouveau Hyundai Santa Fe et des SUV plus utilitaires comme le Toyota Fortuner. La face avant est massive, avec une signature lumineuse verticale intégrée dans un bouclier proéminent. Le capot haut et horizontal rappelle les codes des 4×4 traditionnels, tandis que les ailes marquées renforcent le sentiment de robustesse.
L’arrière, lui aussi très vertical, évoque autant le Land Cruiser 70 que le Ford Bronco, avec une roue de secours extérieure probable et un dessin simplifié. Un retour assumé à une esthétique fonctionnelle, en rupture avec les rondeurs consensuelles des crossovers actuels.
Ce design suggère une volonté de capter l’attention d’un public amateur de véhicules à forte personnalité, lassé par les SUV aseptisés.
Châssis échelle et capacités tout-terrain : un vrai franchisseur ?
Contrairement aux SUV modernes reposant sur des plateformes monocoques, le futur Hyundai Terracan pourrait revenir à un châssis échelle, gage de solidité et de capacité de franchissement. C’est ce type de base qui équipe encore les véhicules tout-terrain les plus sérieux, des Land Cruiser au Jeep Wrangler.
Si cette hypothèse se confirme, Hyundai pourrait proposer une transmission intégrale à boîte courte, voire des blocages de différentiels, ce qui marquerait une rupture totale avec la philosophie de ses modèles actuels.
En ciblant les marchés émergents où la demande pour ce type de véhicule reste forte, Hyundai réactiverait une niche en pleine renaissance. Et en Europe, cela pourrait séduire une clientèle de plus en plus sensible à la polyvalence, la simplicité mécanique et l’authenticité.
Quelle motorisation pour un Terracan moderne ?
Si la carrosserie et le châssis du futur Terracan penchent vers le classicisme, la motorisation devra se conformer aux normes modernes, voire anticiper les futures restrictions.
On peut raisonnablement imaginer que Hyundai intègre une motorisation hybride légère ou full hybrid, voire une version diesel pour les marchés extra-européens. Un bloc quatre cylindres turbocompressé, couplé à une boîte automatique et un système 4×4 intelligent, pourrait constituer un bon compromis entre performance et sobriété.
Reste à savoir si une version électrifiée — hybride rechargeable ou même 100 % électrique — pourrait suivre. Hyundai n’exclut rien, surtout avec les progrès rapides de sa plateforme e-GMP.