Lancée récemment, la Junior marque une nouvelle ère pour Alfa Romeo. Ce SUV urbain — le plus compact jamais conçu par la marque — s’inscrit dans une double logique : rendre l’image Alfa plus accessible, tout en accompagnant la transition vers l’électrification.
Et cette stratégie se traduit concrètement par une offre LLD à partir de 260 €/mois, sans condition de reprise. Une proposition rare sur le marché français pour une voiture aussi récente, et signée d’une marque au positionnement semi-premium.
Ce prix s’applique aux versions Speciale, disponibles en hybride légère de 145 ch ou en électrique de 156 ch, avec une dotation série déjà très complète. Pas de véhicule au rabais ici : le style et l’équipement sont là.
Un design affirmé, loin du SUV lambda
Ce qui frappe d’emblée sur la Junior, c’est son identité visuelle franche. À l’avant, le nouveau logo Alfa Romeo trône sur une calandre inspirée du “trilobo” historique de la marque. Les optiques étroites à LED, le capot sculpté et les flancs tendus donnent à la voiture une posture dynamique, malgré son gabarit réduit.
L’arrière adopte une approche plus moderne, avec un bandeau lumineux horizontal et un becquet discret. Le tout donne à la Junior un style qui la distingue immédiatement des Peugeot e-2008, Fiat 600e ou Renault Captur E-Tech.
Pas besoin de badges criards : elle impose une vraie personnalité visuelle, dans un segment souvent standardisé.
Deux mécaniques : électrique ou hybride, sans fausse promesse
Sous le capot, la Junior propose deux choix cohérents pour 2025 :
- Un bloc **électrique de 156 ch**, alimenté par une batterie de **54 kWh**, pour environ **410 km d’autonomie** WLTP. Compatible avec la charge rapide en courant continu jusqu’à **100 kW** (20 à 80 % en 30 minutes environ).
- Un moteur essence **1.2 hybride léger** (mild hybrid) de **145 ch**, avec une boîte automatique à double embrayage. Ce système **n’est pas un full hybrid**, mais réduit légèrement les consommations et permet quelques phases de roulage moteur coupé.
À noter que la version 100 % électrique reçoit de série un mode de conduite “Dynamic”, une pompe à chaleur, et un système de récupération d’énergie réglable.
Elle n’a rien d’exubérant, mais cette citadine fait tout bien et va durer longtemps
Un intérieur sérieux et connecté dès l’entrée de gamme
La finition Speciale, concernée par l’offre à 260 €/mois, n’est pas une version au rabais. Elle comprend dès la base :
- Un **cockpit 100 % numérique** avec écran conducteur 10,25”
- Un écran central tactile de **10,2 pouces**, compatible Apple CarPlay / Android Auto sans fil
- La **climatisation automatique**, le frein de parking électrique, les feux LED automatiques
- Le système **Alfa DNA** avec plusieurs modes de conduite
- Un volant gainé, un régulateur/limiteur de vitesse, une caméra de recul
La qualité perçue est sérieuse, les plastiques bien ajustés, et l’habitabilité arrière correcte pour un véhicule de 4,17 m. Le coffre, lui, atteint 400 litres en version hybride, un peu moins sur la version électrique.
Une offre bien positionnée face à une concurrence disparate
À 260 €/mois, l’offre place la Junior juste en dessous des tarifs pratiqués pour une 208 électrique, une Fiat 600e ou une Captur hybride. Mais avec un positionnement plus premium, un style plus fort, et une dotation plus riche dès la base.
<strong>La vraie force ici, c’est la cohérence.</strong> Alfa ne brade pas une version nue, mais propose un modèle bien motorisé, bien équipé, et sans condition obscure de reprise ou de LOA floue.
C’est une voiture neuve, en 2025, avec un vrai badge, un design inspiré, et des prestations sérieuses, sans avoir besoin de passer par des financements complexes ou des options obligatoires à tiroir.
L’électro-accessibilité à l’italienne
La Junior réussit là où beaucoup échouent : proposer une voiture à la fois désirable, équipée et financièrement accessible. Elle n’est pas radicale, elle n’est pas exubérante, mais elle donne envie d’être conduite — ce qui reste une qualité rare à ce niveau de l’offre.
Et si c’était ça, la vraie modernité automobile en 2025 ? Une voiture bien dessinée, motorisée intelligemment, connectée sans excès, et accessible sans artifice. L’Italie a peut-être trouvé la formule