Prévu pour mars 2026, le nouveau Toyota C-HR+ Electric se veut bien plus qu’une simple version branchée du C-HR thermique. Entièrement repensé, plus long de 16 cm, plus large de 4 cm et plus haut de 3 cm que son cousin hybride, il repose sur une plateforme dédiée aux électriques, dérivée du bZ4X. L’objectif est clair : occuper une place stratégique dans le cœur du marché européen des SUV familiaux zéro émission.
Toyota ne cache pas ses ambitions : ce nouveau modèle sera produit exclusivement au Japon pour l’Europe, avec un positionnement affirmé entre le Renault Scénic E-Tech, le Skoda Enyaq et le Kia EV5. Il s’adresse aux familles qui veulent de la place, de l’autonomie et une vraie technologie, sans verser dans l’extravagance tarifaire.
Mais surtout, c’est la version Spirit 350 AWD, forte de 343 ch et 500 km d’autonomie, qui attire tous les regards. Un modèle pensé pour rivaliser avec le Tesla Model Y, mais en misant sur l’efficacité japonaise, la technologie embarquée… et une garantie record.

Un tout nouveau C-HR électrique pensé pour l’Europe
Le Toyota C-HR+ Electric ne partage presque rien avec le C-HR thermique ou hybride actuel. Il repose sur une version raccourcie de la plateforme e-TNGA, utilisée par le bZ4X, avec une architecture 100 % électrique. Plus grand, plus habitable et mieux pensé pour les familles, il adopte un design proche des SUV coupés, avec un arrière élargi, une ligne dynamique et un intérieur spacieux.
Contrairement au bZ4X, le C-HR+ vise une large diffusion sur le marché européen, avec une production prévue dès décembre 2025 et des livraisons à partir de mars 2026. Toyota espère séduire les ménages à la recherche d’un SUV électrique rationnel, bien équipé, et à l’autonomie généreuse.

Deux versions au programme : traction ou 4×4 avec 343 ch
La gamme s’articulera autour de deux versions principales :
- Advance 230 : version à traction avant, avec 227 ch et une batterie de 72 kWh, permettant plus de 600 km d’autonomie WLTP.
- Spirit 350 AWD : version à transmission intégrale, équipée de deux moteurs électriques (227 ch à l’avant + 121 ch à l’arrière), pour une puissance totale de 343 ch, un 0 à 100 km/h en 5,2 s et une autonomie annoncée de plus de 500 km.
Toyota cible ici deux clientèles différentes : les familles en quête d’efficience et de sobriété énergétique d’un côté, et ceux qui souhaitent des performances premium à prix contrôlé, de l’autre.

Autonomie, performances et équipement : Toyota vise très large
La batterie de 72 kWh (brute) est commune aux deux variantes. Elle offre une consommation très contenue, notamment sur le modèle Advance 230, qui frôle les 600 km d’autonomie en cycle WLTP, selon Toyota.
Côté équipements, la finition Spirit 350 AWD se veut haut de gamme dès le départ :
- Transmission intégrale AWD
- Jantes 20 pouces
- Carrosserie bi-ton et toit panoramique fixe
- Écran central 14 pouces + instrumentation numérique
- Système audio JBL avec subwoofer
- Pack Toyota Safety Sense étendu (alerte de trafic avant, caméra 360°, changement de voie assisté…)
- Climatisation bizone, sièges chauffants, coffre électrique
L’intérieur, épuré et moderne, met l’accent sur la qualité perçue et l’ergonomie. Un vrai bond en avant par rapport au bZ4X ou au C-HR actuel.

Prix en France : positionnement agressif face aux stars du segment
En France, le Toyota C-HR+ electric Spirit 350 AWD est attendu à un tarif de lancement autour de 44 000 €, avant déductions. Ce tarif inclut déjà une remise commerciale, et peut être abaissé jusqu’à 34 000 € grâce :
- au bonus écologique français (jusqu’à 7 000 € avec mise à la casse),
- à une déduction IRPP pour l’achat d’un véhicule propre.
Ce prix met la version 4×4 sous le niveau d’un Renault Scénic E-Tech Iconic (37 000–45 000 €), d’un Skoda Enyaq Sportline, ou d’un Kia EV5 GT Line. C’est aussi 10 000 € de moins qu’un Tesla Model Y Grande Autonomie, tout en affichant des prestations comparables sur le papier.



