Fernando Alonso, double champion du monde de Formule 1 et pilote emblématique de l’écurie Aston Martin, a désormais accès à l’Aston Martin Valhalla, une supercar hybride rechargeable d’exception. Ce modèle exclusif, produit en 999 exemplaires, marque une étape importante dans la stratégie de la marque britannique visant à mêler innovation, performance et durabilité.
L’expérience et l’expertise de Fernando Alonso ont joué un rôle clé dans le développement de ce véhicule. L’écurie de F1 Aston Martin a directement contribué à la conception de la Valhalla, en appliquant des technologies issues de la compétition automobile, notamment en matière d’aérodynamisme et de matériaux légers. Ce partenariat unique renforce le lien entre la piste et la route.
Une motorisation hybride surpuissante
L’Aston Martin Valhalla impressionne par sa motorisation hybride avancée, combinant un V8 biturbo de 4,0 litres d’origine AMG à trois moteurs électriques. Ensemble, ces éléments délivrent une puissance totale de 1 079 chevaux, positionnant la Valhalla parmi les supercars les plus performantes au monde.
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Cette configuration hybride ne se contente pas de garantir des performances spectaculaires : elle permet également une conduite 100 % électrique sur une distance de 15 kilomètres, réduisant ainsi son impact environnemental lors des trajets urbains. La transmission à 8 vitesses double embrayage optimise la répartition de la puissance, garantissant une accélération fulgurante et une expérience de conduite exaltante.
Une Aston Martin hybride rechargeable sur une base Mercedes-AMG
L’Aston Martin Valhalla est basée sur le moteur Mercedes-AMG V8 biturbo de 4,0 litresdéjà présent dans d’autres modèles Aston Martin. Positionné au centre de l’habitacle, il produit 828 ch à 7 200 tr/min et est associé à trois moteurs électriques qui délivrent une puissance supplémentaire de 251 ch.
Le premier de ces trois moteurs électriques est intégré à la transmission automatique à double embrayage DCT à 8 rapports et, avec le moteur à essence, délivre sa puissance à l’arrière. Les deux autres moteurs sont montés sur l’essieu avant et sont dotés de la technologie de vectorisation du couple.
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Grâce à ces trois moteurs électriques, qui peuvent soit fournir une puissance supplémentaire à la voiture, soit fonctionner seuls – ce qui se produit lorsque la voiture passe en marche arrière – l’Aston Martin Valhalla est la première voiture de la marque à pouvoir rouler entièrement à l’électricité. Plus précisément, elle peut rouler sur 14 km et à une vitesse maximale de 130 km/h (80 mph).
Mais le plus important se produit lorsque quelqu’un – par exemple Fernando Alonso – appuie sur la pédale d’accélérateur. Les 1 079 ch de la Valhalla sont alors capables de faire passer la voiture de 0 à 60 mph en seulement 2,5 secondes et de la propulser à 350 mph.
Et cela ne serait pas possible sans l’impressionnant ensemble aérodynamique actif de la voiture, à commencer par l’imposant aileron arrière, qui se déploie complètement lorsque le mode Race est sélectionné – le plus pur des quatre programmes de conduite disponibles, complété par EV, Sport et Sport Plus.
Mais pour garantir une conduite sûre, l’Aston Martin Valhalla est également dotée d’une grande jupe aérodynamique avant, qui se déploie pour atteindre une force d’appui de 600 kilogrammes, maintenue de 150 à 350 milles à l’heure.
Et c’est sans parler de l’équipement de freinage brutal dont est équipé cet hybride rechargeable. Les étriers avant à six pistons mordent dans des disques en carbone-céramique de 410 mm de diamètre , les plus grands jamais montés sur une Aston Martin de série, tandis que l’essieu arrière n’est pas en reste, avec des étriers et des disques à quatre pistons, également en carbone-céramique, de 390 mm de diamètre.
Les freins sont montés sur des jantes de 20 pouces à l’avant et de 21 pouces à l’arrière. Elles sont toutes chaussées de pneus Michelin Pilot Sport Cup 2 spécialement développés pour la Valhalla.
L’Aston Martin Valhalla est en développement depuis cinq ans, lorsque le concept-car Aston Martin AM-RB003 a été dévoilé. Et, par rapport à ce qui était prévu à l’époque, certaines choses ont changé… pour le meilleur.
Certes, le poids de la voiture, qui devait à l’origine rester aux alentours de 1 350 kg, est passé à 1 655 kg – ce qui n’est pas mal pour un hybride rechargeable à quatre moteurs – et a été obtenu grâce à un châssis monocoque en carbone et à un sous-châssis en aluminium. En contrepartie, la puissance est en hausse de 8 % par rapport à l’objectif de 1 000 ch.
Un intérieur qui n’est pas dépourvu de confort
Si Aston Martin n’a pas officiellement annoncé le prix de cette voiture qui, rappelons-le, ne sera produite qu’à 999 exemplaires – et nous sommes sûrs que Fernando Alonso a déjà réservé le sien – les médias britanniques évoquent un prix de départ de 850 000 livres sterling, soit l’équivalent de 1 030 600 euros.
Pour ce prix, l’intérieur du Valhalla, qui est en fait un cockpit à deux places, comprend un volant à la silhouette presque rectangulaire et une paire d’écrans multimédias. L’un d’eux, de 10,25 pouces, fait office de poste de pilotage numérique et fournit toutes les informations relatives au véhicule en un coup d’œil.
Le second écran, de 12,3 pouces, semblable à celui d’une voiture « civilisée », présente un système audio avec connectivité Apple CarPlay et Android Auto ou affiche la caméra de recul requise.
Comme d’autres signes de civilisation, Aston Martin a inclus dans le Valhalla un régulateur de vitesse actif, une climatisation bizone, des phares LED adaptatifs et même des aides à la conduite telles qu’un système de freinage d’urgence, un avertisseur de collision avant et un avertisseur d’angle mort.