Imaginez un monolithe noir, sculpté pour l’aventure et taillé comme une arme. Le Defender OCTA Black n’est pas un 4×4 comme les autres. Ce n’est même plus un simple Land Rover : c’est un manifeste mécanique, une démonstration de force habillée de noir, conçu pour repousser les limites du raffinement tout-terrain.
À l’heure où les SUV se font toujours plus technologiques et aseptisés, Land Rover réplique avec une proposition inédite : un Defender en série ultra-limitée, recouvert d’un noir absolu, doté d’un moteur V8 BMW surpuissant, et équipé de suspensions hydrauliques inspirées des supercars. Tout cela dans un écrin qui revendique à la fois l’héritage du baroudeur et les ambitions d’un engin d’exception.
Une esthétique dramatique et ultra‑exclusive
Dès le premier regard, le Defender OCTA Black impose son identité : celle d’un objet sculptural, monolithique, presque menaçant. Cette édition ultra-limitée adopte un traitement Narvik Black intégral, appliqué aussi bien sur la carrosserie que sur une trentaine d’éléments extérieurs, y compris les écopes, les protections, les jantes et les sorties d’échappement.
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Disponible en 20 ou 22 pouces, les jantes arborent également cette finition noire intense, renforçant la posture massive du Defender. La signature lumineuse reste fidèle au modèle classique, mais l’effet de contraste sur fond sombre accentue sa présence visuelle.
L’intérieur suit le même principe d’exclusivité radicale. Le mobilier est entièrement noir, avec des associations de cuir semi-aniline, d’alcantara et de textile Kvadrat. Quelques touches de bronze viennent ponctuer l’ensemble, mais avec une discrétion calculée. Cette ambiance volontairement sobre et sombre contraste avec le standing de certaines finitions plus clinquantes, pour mieux souligner l’aspect “brut de luxe”.
Moteur V8 BMW 4,4 l biturbo : une puissance démesurée
Sous le capot, pas de compromis. Land Rover a intégré un bloc bien connu dans le groupe BMW : un V8 4,4 litres biturbo, ici accompagné d’un système mild-hybrid 48 V. Résultat : 635 chevaux et jusqu’à 800 Nm de couple disponibles dans les modes les plus agressifs.
Associé à une boîte automatique à 8 rapports et à une transmission intégrale permanente avec boîte de transfert courte, ce moteur propulse l’imposant Defender OCTA Black de 0 à 100 km/h en 4 secondes. Une performance impressionnante pour un engin dont la masse dépasse les 2,5 tonnes, grâce notamment à la gestion optimisée de la motricité.
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La présence d’un différentiel arrière actif et de blocages électroniques permet de conserver une motricité maximale, même sur les terrains les plus hostiles. Une puissance qui ne se contente pas d’impressionner sur le bitume : elle a aussi été pensée pour le franchissement.
Suspension 6D Dynamics et performances tout-terrain incomparables
Le Defender OCTA Black ne se contente pas d’un simple relooking ou d’un moteur plus musclé. Il intègre également une innovation technique rare sur ce type de véhicule : la suspension hydraulique 6D Dynamics. Ce système, dérivé du monde des supercars, supprime les barres antiroulis conventionnelles au profit d’un système interconnecté capable de contrôler les mouvements de caisse dans six directions.
Concrètement, cela permet de limiter le roulis sur route, tout en augmentant les capacités d’articulation des roues en tout-terrain. La garde au sol atteint des sommets, avec une articulation maximale de 550 mm. Cette configuration s’accompagne de voies élargies de 68 mm et de pneus tout-terrain de 33 pouces, montés sur un châssis renforcé.
Pour encaisser les contraintes, le freinage a été confié à Brembo, avec des étriers six pistons et des disques surdimensionnés. Cette architecture, unique dans la catégorie, confère au Defender OCTA Black un équilibre inédit entre performances sportives et franchissement pur.
Une expérience premium luxueuse et technologique
À l’intérieur, Land Rover a misé sur l’expérience sensorielle et le confort extrême. Les sièges Body and Soul sont chauffants, ventilés, et dotés de fonctions de massage. Le système audio Meridian haut de gamme intègre des haut-parleurs intégrés aux sièges pour diffuser la musique de manière immersive.
L’instrumentation est confiée à un écran tactile Pivi Pro 13,1 pouces, fluide et personnalisable, accompagné d’un affichage tête haute. Les aides à la conduite sont évidemment complètes, mais un bouton attire particulièrement l’attention : le mode OCTA, exclusif à cette version, qui ajuste instantanément la cartographie moteur, les suspensions, la réponse de la direction et la motricité selon l’usage visé.
Malgré la débauche de puissance, l’habitacle reste d’un calme impressionnant. Isolation acoustique, suspensions hydrauliques et finition rigoureuse permettent d’évoluer avec un silence princier, même sur les pires terrains. Un luxe brut, mais feutré.
Positionnement tarifaire et perspectives sur le marché français
Le Defender OCTA Black représente le sommet de la gamme, et son tarif de base en France est estimé à plus de 223 000 €, contre environ 209 000 € pour la version OCTA standard. Ce positionnement le place au niveau d’un Range Rover SV, voire au-delà d’un Mercedes-AMG G 63, tout en conservant une vraie dimension d’exclusivité.
La micro-hybridation 48 V lui permet théoriquement d’échapper aux pires malus, mais en pratique, sa consommation élevée et ses émissions de CO₂ resteront pénalisées par le barème français, sauf pour une clientèle professionnelle ou export. Reste qu’à ce niveau de prix, les contraintes fiscales deviennent secondaires face au statut de l’objet.
Le Defender OCTA Black n’a pas vocation à devenir un véhicule courant. C’est une déclaration d’intention, un véhicule de collection dès sa sortie d’usine. Entre luxe, brutalité et technologie, il dessine une nouvelle facette de l’ultra-premium tout-terrain.