Dans la jungle des SUV du segment C, l’Opel Grandland ne cherche pas à faire de bruit, mais à convaincre par la logique. Il s’adresse à ceux qui privilégient l’espace, le confort et l’efficience, sans tomber dans la surenchère technologique ou stylistique. Et ça fonctionne. Avec ses 4,65 mètres de long, il offre une habitabilité généreuse, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, et un coffre de 550 litres qui le rend parfaitement adapté aux familles ou aux grands voyageurs.
Le Grandland est d’autant plus intéressant qu’il partage sa base technique avec des modèles comme le Peugeot 3008, grâce à l’architecture modulaire du groupe Stellantis. Résultat : plateforme éprouvée, fiabilité mécanique, et comportement routier équilibré. Le tout, sans l’image premium… mais aussi sans le tarif qui va avec.
Une gamme de motorisations pensée pour tous les usages
L’un des grands atouts du Grandland réside dans sa diversité mécanique. Contrairement à certains concurrents qui imposent le tout-électrique ou cantonnent l’hybride à leurs finitions les plus chères, Opel propose ici plusieurs types de motorisation, afin de répondre à tous les profils de conducteurs.
On retrouve notamment une version hybride légère, idéale pour les trajets urbains quotidiens, et une version hybride rechargeable (PHEV) capable de parcourir jusqu’à 60 km en mode 100 % électrique, ce qui permet de rouler quotidiennement sans consommer une goutte de carburant. Pour ceux qui veulent passer au tout électrique, une variante Opel Grandland Electric est également en cours de développement pour étoffer l’offre dès 2025.
Cette flexibilité fait du Grandland une alternative crédible, moins contraignante que certains SUV full hybrid, et plus accessible qu’un modèle 100 % électrique avec autonomie limitée.
Un prix plus attractif que la moyenne du segment
C’est sans doute là que l’Opel Grandland joue sa meilleure carte. En ce moment, la version hybride rechargeable est proposée à partir de 33 300 €, un tarif particulièrement compétitif pour un SUV électrifié de ce gabarit. À titre de comparaison, un Hyundai Tucson PHEV ou un Kia Sportage hybride réclament en moyenne 2 500 à 3 000 € de plus, à équipement équivalent.
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Et ce n’est pas tout : grâce à son positionnement “juste”, le Grandland échappe à l’inflation galopante qui frappe une bonne partie du segment. Il propose de série un équipement complet, avec écran tactile central, aides à la conduite de dernière génération, jantes alliage et connectivité smartphone.
À bord du Grandland : un SUV pensé pour l’espace et le confort
Dès l’ouverture des portes, le Grandland donne le ton : il s’agit bien d’un SUV conçu pour transporter ses occupants dans de bonnes conditions, sans sacrifier l’aspect pratique. Grâce à ses 4,65 mètres de long, il propose une habitabilité généreuse qui le place parmi les plus spacieux de sa catégorie.
À l’avant, les sièges sont larges, bien dessinés, et peuvent recevoir en option la certification AGR (label allemand de confort ergonomique). Le conducteur profite d’une position surélevée, typique des SUV, avec une bonne visibilité vers l’extérieur, tandis que la planche de bord est bien agencée, intégrant un combiné numérique et un écran tactile central facile d’accès. L’insonorisation est soignée, ce qui rend les trajets agréables, même sur autoroute.
Mais c’est à l’arrière que le Grandland surprend agréablement. Les passagers arrière disposent d’un bel espace aux jambes, même pour des adultes de grande taille. La garde au toit est également généreuse, et la banquette accueille trois personnes sans trop de compromis sur le confort. Pour les familles, c’est un vrai plus : les sièges enfants trouvent facilement leur place, et les accès sont larges, facilitant l’installation.
Un coffre de 550 litres, modulable et bien pensé
Le coffre du Grandland est l’un des points forts du modèle. Avec un volume de 550 litres en configuration standard, il rivalise avec des SUV pourtant plus longs. Ce volume reste très compétitif, même sur la version hybride rechargeable, qui ne sacrifie qu’une très faible partie de la capacité totale à cause de la batterie.
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Le seuil de chargement est bas, ce qui facilite l’accès, et l’ouverture du hayon peut être motorisée en option. L’espace est rectangulaire, bien exploité, et les formes du coffre permettent de ranger valises, poussettes ou objets volumineux sans effort. Des crochets de fixation, un éclairage intérieur et un plancher modulable viennent renforcer l’aspect pratique.
Banquette arrière rabattue (en 60/40), le volume peut dépasser les 1 600 litres, transformant le Grandland en véritable allié pour les déménagements ou les week-ends prolongés. Et pour ceux qui envisagent un usage professionnel ou des loisirs (vélo, matériel de sport, etc.), le volume utile et la facilité de chargement font clairement la différence.
En somme, l’espace intérieur et la modularité du Grandland renforcent son positionnement comme SUV familial par excellence : pas seulement un véhicule confortable au quotidien, mais un vrai partenaire fonctionnel pour la vie active, où chaque centimètre compte.
Une option rationnelle et bien calibrée pour 2025
L’Opel Grandland ne fait pas de bruit, mais il coche toutes les cases. Il propose de la place, des versions électrifiées, un bon niveau de confort et un prix bien placé. Il n’a peut-être pas l’image branchée de certains concurrents asiatiques ou premium, mais il répond par le fond plus que par la forme.
Dans un marché où la majorité des SUV flirtent avec les 50 000 € sans garantie de polyvalence, le Grandland hybride revient aux fondamentaux : l’essentiel, bien fait, pour un prix cohérent.