Vous imaginez un constructeur comme Jaguar Land Rover, icône de la noblesse automobile britannique, complètement paralysé pendant plus d’un mois ? Et pas à cause d’un problème de logistique ou de pièces, non. À cause d’un cyberattaque ! Oui, en 2025, ce ne sont plus les chaînes d’approvisionnement qui freinent les usines… ce sont des lignes de code.
L’affaire fait froid dans le dos : toute la production à l’arrêt, les concessionnaires bloqués, les fournisseurs dans le noir. C’est pas juste un bug informatique — c’est un cauchemar numérique digne d’un film catastrophe, sauf que là, c’est bien réel. Et ça pourrait arriver à n’importe qui d’autre.
Et entre nous… ça montre à quel point nos constructeurs, même les plus prestigieux, sont parfois complètement à poil côté cybersécurité. Franchement, c’est flippant.
Des lignes de production figées par un virus
Tenez-vous bien : à partir du 1er septembre, plus une voiture n’est sortie des usines JLR. Ni Defender, ni Range Rover, ni F-Pace. Nada. Et tout ça parce qu’un logiciel critique s’est fait hacker. Un logiciel central pour la gestion de la production a été pris en otage, gelant l’ensemble des opérations.
Le plus dingue ? Même l’usine slovaque de Nitra a été touchée ! Autrement dit, ce n’est pas un incident localisé : c’est toute l’architecture numérique de JLR qui a été contaminée. Et comme souvent, ça a commencé petit… mais ça s’est propagé à vitesse grand V.
Franchement, voir une entreprise de cette taille tomber en panne “informatique” comme un simple PC familial, ça fait réfléchir. On est assis sur une poudrière numérique, et peu s’en rendent compte.
Les chaînes d’assemblage Jaguar Land Rover figées dans le silence après la cyberattaque dévastatrice : pas un seul 4×4 ne sort des usines depuis l’attaque, symbolisant l’ampleur catastrophique de cette paralysie industrielle qui coûte 10 millions d’euros par jour au constructeur britannique.
La cybersécurité : talon d’Achille de l’industrie auto
On parle souvent d’électrification, de voiture connectée, de mise à jour OTA (over-the-air)… mais qui pense à protéger tout ça ? Pas assez de monde, visiblement. Car dans cette course à la digitalisation, beaucoup oublient que chaque nouveau système connecté est une porte potentielle pour un pirate.
Là, ce n’est pas un vol de données bancaires ou un piratage de mails. Non, c’est une attaque paralysante à la racine de la production. Et quand on sait que les cybercriminels ciblent de plus en plus les infrastructures industrielles, on se dit que ce n’est que le début.
Personnellement, je trouve ça hallucinant qu’en 2025, des marques mythiques soient encore aussi vulnérables. Franchement, il est temps que l’auto muscle son jeu cyber.
Un effet domino jusqu’au dernier garage
Ce qui m’énerve le plus dans cette histoire, c’est que ce genre de panne ne s’arrête pas aux portes des usines. Non, l’effet domino a été immédiat : fournisseurs bloqués, commandes clients suspendues, concessions à l’arrêt, voire retards dans les livraisons.
Imaginez le concessionnaire qui attend ses Evoque pour une porte ouverte, ou le client qui a commandé son Range Rover depuis des semaines. Tout le monde est coincé. Et là, ce ne sont pas des pertes virtuelles : ce sont des emplois menacés, des PME asphyxiées, des clients frustrés.
Entre nous, ce genre de faille numérique peut faire bien plus de dégâts que n’importe quel souci de motorisation ou de design. Le numérique, c’est devenu l’épine dorsale de l’automobile. Et quand elle casse… tout s’effondre.
1 milliard de dégâts : le prix du retard numérique
Le chiffre fait tourner la tête : 1 milliard de dollars de pertes estimées pour JLR. Oui, un milliard ! Chaque semaine de blocage coûte près de 58 millions d’euros à la marque. Et là encore, c’est sans compter les dégâts à l’image et à la confiance des clients.
Franchement, vous imaginez les conséquences pour une entreprise moins solide que JLR ? Un constructeur plus petit n’aurait peut-être pas survécu. Et même pour Jaguar Land Rover, ça va laisser des traces — financières, commerciales, organisationnelles.
C’est là qu’on se dit qu’un bon pare-feu peut valoir autant qu’un bon moteur. L’investissement dans la cybersécurité, ce n’est plus un “plus”, c’est une urgence vitale.
Et en France, on fait quoi pour éviter ça ?
Et nous alors ? Chez Stellantis, chez Renault, est-ce qu’on est mieux préparés ? J’aimerais vous dire que oui… mais la vérité, c’est que très peu de groupes communiquent ouvertement sur leur résilience informatique. Et c’est justement ça qui m’inquiète.
On a vu des cas suspects, des “pannes informatiques” inexpliquées, des retards de production mystérieux… On sent que les constructeurs marchent sur des œufs. Heureusement, certains commencent à investir sérieusement : Renault a renforcé sa cellule cyber depuis 2022, et Stellantis a intégré un pôle sécurité dans sa stratégie logicielle.
Mais franchement, c’est encore timide. Et avec des voitures toujours plus autonomes, connectées, interfacées… les enjeux deviennent critiques. Si l’auto veut survivre à l’ère numérique, il va falloir mettre le paquet côté cybersécurité. Et vite.