C’est un nom qui évoque l’aventure, les grands espaces, la robustesse : Defender. Pourtant, derrière cette image mythique, Land Rover prépare une révolution discrète mais stratégique. Attendu en 2027, le Defender Sport inaugurera une nouvelle catégorie de baroudeur électrique compact, plus accessible, sans renier les fondamentaux de la marque.
L’objectif est clair : élargir l’audience du Defender en ciblant les conducteurs urbains et les jeunes familles qui aspirent à l’aventure… mais avec une conscience environnementale et un budget contrôlé. Un repositionnement inédit pour Land Rover, jusqu’ici associé à des véhicules premium plutôt haut de gamme.
Une plateforme électrique partagée avec le futur Freelander
Le Defender Sport ne sera pas qu’une version “light” du Defender classique. Il reposera sur une base technique totalement différente : la plateforme EMA (Electrified Modular Architecture), conçue spécifiquement pour les véhicules 100 % électriques de nouvelle génération du groupe JLR (Jaguar Land Rover).
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Cette plateforme EMA sera également utilisée pour le futur Freelander électrique, que Land Rover relancera sous la bannière de sa filiale chinoise Chery. L’idée ? Mutualiser les coûts, accélérer le développement des modèles zéro émission, et proposer une gamme élargie à partir d’architectures communes, tout en maintenant des différenciations esthétiques et techniques fortes.
Bien que purement électrique, cette base EMA est conçue pour préserver les capacités tout-terrain historiques de la marque : systèmes de transmission intégrale intelligents, modes de conduite adaptatifs, gestion électronique de la motricité… Le Defender Sport ne sera pas un SUV urbain maquillé en baroudeur : il sera un vrai 4×4 adapté au XXIe siècle.
Un design compact et moderne, fidèle à l’esprit Defender
Esthétiquement, le Defender Sport s’annonce comme un petit frère du Defender actuel, en reprenant les codes stylistiques forts qui ont permis à Land Rover de moderniser son icône : formes cubiques, boucliers verticaux, toit flottant, feux arrière ronds enchâssés dans un bandeau noir… L’ADN Defender sera bien là, dans un gabarit plus court, plus maniable, parfaitement adapté à un usage quotidien en ville comme à la campagne.
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L’habitacle devrait lui aussi reprendre les grandes lignes de la gamme Defender, avec des matériaux robustes mais durables, une instrumentation numérique connectée, et une ambiance “tech-aventure” épurée.
Ce format plus compact permettra à Land Rover de conquérir de nouveaux marchés, notamment urbains, et d’attirer des clients jusqu’ici rebutés par les dimensions imposantes du Defender classique.
Un positionnement stratégique pour 2027 face à la concurrence électrique
Lancé à l’horizon 2027, le Defender Sport visera un segment stratégique, aujourd’hui en pleine expansion : celui des SUV compacts 100 % électriques à vocation baroudeuse. Ses rivaux seront tout trouvés : le Jeep Recon, le Renault Scenic E-Tech, le futur Ford Explorer électrique, ou encore certaines déclinaisons de l’ID.4 chez Volkswagen.
Mais là où Land Rover pourrait faire la différence, c’est sur le positionnement image : offrir un Defender accessible, pratique et électrique, tout en conservant l’aura d’un vrai véhicule d’aventure. Une combinaison unique sur le marché.
Le tarif, bien qu’encore inconnu, devrait être nettement inférieur à celui des Defender thermiques actuels, pour viser un public plus large. Cela marquerait une rupture forte dans la stratégie de Land Rover, mais nécessaire pour rester compétitif dans un monde automobile en mutation rapide