C’est au salon IAA de Munich, le 8 septembre prochain, que BYD va sortir l’artillerie lourde avec son Seal 6 Touring DM-i, une version break du Seal 6 spécialement conçue pour nous faire craquer en Europe. Anciennement appelé Seal 06 sur le marché chinois, ce modèle embarque une technologie hybride rechargeable de pointe, déjà rodée sur d’autres modèles de la marque, mais ici poussée à fond pour une autonomie combinée qui fait mal : 1 505 kilomètres ! Un chiffre qui pourrait bien faire du Seal 6 Touring le nouveau boss des PHEV.
Mais au-delà des gros chiffres qui impressionnent, ce break familial promet aussi un design léché, une habitabilité à tomber et des prestations pensées pour le quotidien des familles. Avec ses 4,85 mètres de long, son empattement de 2,79 mètres et un coffre estimé à 670 litres, le Seal 6 Touring vise la polyvalence totale sans faire de compromis. Et même si l’autonomie en tout électrique n’est pas encore homologuée chez nous, les estimations basées sur les données chinoises laissent espérer entre 60 et 90 km en mode 100 % électrique, selon la version. De quoi couvrir la plupart des trajets quotidiens sans consommer une goutte d’essence !
En débarquant sur le marché européen avec une telle artillerie, BYD compte clairement faire trembler les Peugeot, Skoda et Volkswagen sur leurs propres terres. Reste à découvrir le prix en France, mais une chose est certaine : le Seal 6 Touring arrive avec la ferme intention de redistribuer les cartes dans la bataille des breaks électrifiés.
Un break hybride qui vise dans le mille
Pendant que le marché européen passe en mode électrification forcée, BYD continue son offensive avec une gamme qui s’étoffe et des modèles de plus en plus adaptés à nos besoins. La marque chinoise a choisi de présenter le 8 septembre au salon IAA de Munich son Seal 6 Touring DM-i, version européenne du Seal 06 DM-i déjà commercialisé en Chine.
Et ce n’est pas du bidon : on parle d’un break familial hybride rechargeable au gabarit costaud, pensé dès le départ pour le Vieux Continent. Pour l’occasion du salon allemand, il aura droit à une présentation en grande pompe, mais sa révélation officielle est prévue dès le 2 septembre sur les canaux de BYD Europe. Un timing qui en dit long sur l’importance stratégique de ce modèle pour la marque.
Conçu pour marier efficacité énergétique, habitabilité familiale et prix qui tient la route, le BYD Seal 6 Touring se place en rival direct des Peugeot 508 SW PHEV, Skoda Superb Combi iV ou encore Volkswagen Passat Variant eHybrid. Avec sa carrosserie break, il s’adresse aux conducteurs pour qui la polyvalence n’est pas négociable.
Une autonomie record qui fait sensation
Le chiffre qui fait tourner les têtes, c’est évidemment cette autonomie totale de 1 505 km en cycle combiné (carburant + batterie) ! Une prouesse rendue possible par le système DM-i (Dual Mode Intelligent), déjà éprouvé sur d’autres modèles BYD. Le constructeur chinois reste encore discret sur la capacité exacte du réservoir et le cycle WLTP final, mais ces estimations reposent sur un plein + une charge complète de la batterie.
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Côté mécanique, le BYD Seal 6 Touring mise sur un moteur essence 1.5 litre quatre cylindres, couplé à un moteur électrique alimenté par une batterie de 10,08 kWh ou 15,05 kWh, selon les versions. En Chine, ces configurations permettent respectivement 80 et 120 km d’autonomie électrique (cycle CLTC). Une fois adapté au protocole WLTP européen, on peut tabler sur une autonomie 100 % électrique entre 60 et 90 km – des chiffres déjà très confortables pour les trajets urbains et de banlieue !
Avec ce système, BYD vise dans le mille : trajets zéro émission ET souplesse d’utilisation ET efficience sur long parcours. La combinaison parfaite pour les conducteurs français qui veulent allier conduite propre et liberté de mouvement sans se prendre la tête avec les bornes de recharge.
Un gabarit de famille nombreuse
Le Seal 6 Touring, c’est du costaud : 4,85 mètres de long, 1,89 mètre de large et un empattement de 2,79 mètres. Ce format généreux offre une excellente habitabilité, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, et surtout un volume de coffre estimé à 670 litres ! Parfait pour les familles, les grands voyages ou l’usage professionnel.
Question look, le modèle reste fidèle à l’ADN BYD, avec un design fluide, des lignes tendues et une signature lumineuse moderne qui en jette. La version Touring se distingue par un profil allongé et une poupe plus verticale, optimisant la capacité de chargement sans massacrer l’aérodynamisme.
L’aménagement intérieur n’a pas encore été dévoilé dans le détail, mais il y a fort à parier que le Seal 6 Touring reprendra les éléments technologiques et les finitions soignées du Seal U DM-i, déjà bien accueilli pour sa qualité perçue. L’intégration de systèmes d’aide à la conduite et de connectivité avancée semble également au programme.
BYD peaufine sa stratégie européenne
Avec le Seal 6 Touring, BYD continue de muscler son implantation en Europe avec des produits électrifiés concrets, capables de rivaliser sur le fond comme sur la forme avec les poids lourds du marché. Le choix de dévoiler ce modèle au salon IAA de Munich n’a rien d’un hasard : l’Allemagne, comme la France, reste un marché-clé pour les breaks et les PHEV.
Si la fiche technique finale peut encore bouger légèrement, la promesse est claire : proposer un véhicule hybride rechargeable familial, spacieux, efficace, bien équipé, et surtout plus accessible que les modèles européens équivalents. Le prix en France n’a pas encore été dévoilé, mais si BYD suit sa stratégie habituelle, on peut s’attendre à un tarif d’appel compétitif, autour de 40 000 à 45 000 € selon les versions.
Reste maintenant à découvrir l’équipement final, la stratégie de distribution, et les premiers essais pour vérifier que les promesses sont tenues. Mais une chose est sûre : avec 1 505 km d’autonomie et jusqu’à 90 km en électrique, le BYD Seal 6 Touring débarque avec de sérieux arguments pour faire trembler la concurrence française !