En l’espace de deux ans, les prix des voitures électriques d’occasion ont enregistré une baisse significative sur le territoire français. Selon les plateformes spécialisées, le prix moyen a reculé de plus de 10 % depuis 2023, et certains modèles comme la Renault Zoé, la Peugeot e-208 ou la Dacia Spring affichent aujourd’hui des tarifs proches de ceux des modèles thermiques équivalents.
Cette correction est le fruit de plusieurs facteurs : arrivées massives de véhicules en fin de LLD, déploiement rapide de nouveaux modèles et offres commerciales agressives sur le neuf, qui ont mécaniquement tiré l’occasion vers le bas.
Des ventes en forte progression sur le marché français
Cette baisse des prix a un effet immédiat : les ventes explosent. Les immatriculations de voitures électriques d’occasion ont progressé de près de 50 % en un an, selon les données du secteur.
Le cœur du marché se situe aujourd’hui sur les véhicules de 1 à 3 ans, particulièrement attractifs car encore sous garantie constructeur et dotés de technologies actuelles. Les modèles très récents (moins de 12 mois) séduisent aussi une clientèle désireuse d’éviter les longs délais de livraison du neuf.
Une alternative crédible à l’achat neuf
Jusqu’à récemment, l’achat d’un véhicule électrique était souvent associé à un investissement conséquent. Ce n’est plus le cas. En 2025, il est possible de trouver des modèles d’occasion fiables, récents, bien équipés, à partir de 12 000 à 15 000 euros, selon les régions et les aides locales disponibles.
Un véritable vétéran : le 4×4 indestructible conçu pour dompter les terrains les plus hostiles
Pour de nombreux foyers, l’occasion devient ainsi la porte d’entrée naturelle dans l’univers de l’électrique, d’autant plus que les frais d’usage restent faibles : moins d’entretien, recharge moins coûteuse, exonération de TVS pour les professionnels…
Une dynamique appelée à se renforcer
Avec l’arrivée massive de nouveaux véhicules électriques sur le marché du neuf, la dynamique du marché de l’occasion va continuer à s’intensifier. En 2026, près d’un quart des voitures électriques vendues en France pourraient provenir du marché de la seconde main.
Cette tendance permet à la France d’accélérer la diffusion de l’électrique sur l’ensemble du territoire, pas uniquement chez les urbains ou les ménages aisés. Le véhicule électrique d’occasion devient ainsi un levier clé pour démocratiser la mobilité propre, tout en répondant aux contraintes budgétaires actuelles.