Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve : performance et différence

Date:

Le Nissan Ariya, avec ses 306 chevaux et une batterie de 87 kWh, s'impose comme un acteur incontournable dans le marché des SUV électriques. Alliant puissance et technologies de pointe, il promet des performances impressionnantes, que ce soit en ville ou sur les routes escarpées.

Nissan Ariya a été dévoilé le 15 juillet 2020 au Nissan Pavilion de Yokohama. Conçu comme le premier crossover électrique de Nissan, il se distingue par un design futuriste, un intérieur spacieux et une conduite souple. Aujourd’hui, nous prenons le volant du Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve.

L’un des aspects les plus intéressants de ce modèle est sa large gamme de groupes motopropulseurs. Il y a trois niveaux de puissance, deux tailles de batterie et deux options de traction. À cet égard, il intègre la dernière évolution de la technologie de transmission 4×4 de la marque, connue sous le nom de Nissan AWD e-4ORCE.

Le seul inconvénient est que l ‘autonomie n’est pas particulièrement impressionnante, surtout en conduite réelle sur autoroute. Début 2025, une version plus intéressante rejoindra la gamme, la Nissan Ariya Nismo. Elle offre un design plus sportif, ainsi que deux moteurs électriques qui, ensemble, produisent plus de 400 ch et 500 Nm de couple maximal.

Les rivales de la Nissan Ariya comprennent la Škoda Enyaq iV Coupé, la BMW iX3, la KIA EV6, la SERES 5, la Jaguar I-PACE, la Ford Mustang Mach-E, la Hyundai Ioniq 5, la BYD Seal U, la MG Marvel R, la Tesla Model Y, l’Audi Q6 e-tron et la Volkswagen ID.5, pour n’en citer que quelques-unes. En termes de prix, le crossover japonais se situe en milieu de gamme dans le segment.

Ils viennent à peine d’arriver, mais ils ont déjà différents modèles pour se mesurer à Mazda, même s’ils devront attendre 2025 et 2026

Design extérieur

Ariya est l’expression ultime du style et de la technologie de Nissan. Sa philosophie de design, baptisée « Timeless Japanese Futurism », se caractérise par une approche japonaise sans équivoque, véhiculée de manière moderne, simple et puissante à la fois. L’avant du véhicule reprend le terme japonais iki.

Il caractérise le caractère chic et avancé de l’Ariya et lui confère une allure continue, élégante et contemporaine. Son look est rehaussé par un « bouclier » avant qui incorpore un motif japonais traditionnel en 3D, le kumiko. Le nouveau logo Nissan est positionné au centre, bien défini par les 20 diodes électroluminescentes qui le composent.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

La partie inférieure du bouclier est bordée d’un subtil luminaire qui s’active, en même temps que le logo, lorsque Ariya est prêt à fonctionner. Les minces projecteurs full LED, constitués de quatre mini-projecteurs de 20 millimètres, sont associés à des clignotants séquentiels. Ils réinventent le design en V de Nissan.

À l’autre extrémité, un capot court et incurvé laisse place à une large vitre avant inclinée. Vue de côté, l’Ariya semble fendre l’air grâce à une ligne de toit basse et élégante. Les jantes sont proposées en 19 et 20 pouces selon les versions. Elles traduisent le dynamisme et la sportivité de la voiture.

Moteurs thermiques et électriques chez BMW : la stratégie que personne n’attendait

Elles sont chaussées de pneus Dunlop SP Sport Maxx 050 en 255/45 R20 101V sur les deux essieux. En termes de dimensions, la Nissan Ariya mesure 4,60 mètres de long, 1,85 mètre de large et 1,66 mètre de haut. L’empattement est de 2 775 mm, tandis que les largeurs de voie avant et arrière sont de 1 585 millimètres sur les deux essieux.

Une ligne d’horizon unique et ininterrompue parcourt le profil latéral, reliant les calandres avant et arrière. Elle traduit un mouvement linéaire et génère une beauté architecturale sous tous les angles. Elle est complétée par une grande surface vitrée et une zone de porte nette, sauf à l’extrémité inférieure.

L’arrière est tout aussi remarquable et se caractérise par un montant C très incliné qui se fond parfaitement dans la plage arrière. Les feux arrière sont représentés par une ligne lumineuse à diodes électroluminescentes d’un seul tenant. Elle a été conçue pour produire un effet d’occultation lorsque la voiture est garée, et un éclairage rouge constant lorsqu’elle est en marche.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Des protections périmétriques inférieures noires brillantes et un becquet prononcé lui confèrent une allure plus dynamique. Deux antennes en forme d’aileron de requin et un toit panoramique (en fonction du niveau de finition) figurent sur le toit. Au total, sept couleurs extérieures et diverses combinaisons bicolores avec le noir sont disponibles. Ici, c’est Bleu Océan + Noir Ninja.

Design intérieur

L’intérieur de la Nissan Ariya est plein de personnalité. Le constructeur automobile affirme que les ingénieurs ont écouté les clients de la Leaf lors de la création de l’habitacle, afin d’en affiner différents aspects. Par exemple, pour maximiser l’espace de rangement et la fonctionnalité générale. En conséquence, ce SUV présente des solutions plutôt curieuses.

En termes de qualité, cette finition haut de gamme est très soignée. Les surfaces douces au toucher sont abondantes. Les plastiques rigides, bien que présents, sont bien finis et l’ensemble transmet beaucoup d’emballage. Certainement plus que des alternatives telles que la Volkswagen ID ou la Tesla Model Y, qui sont plus humbles en termes de matériaux.

Sur le même sujet  Test du nouveau Nissan Qashqai 2025 : un restylage réussi

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

L’utilisation du noir brillant sur certains éléments semble dispensable, mais on n’en abuse pas. En revanche, la sellerie bleue est assortie à l’extérieur, tandis que les garnitures en faux bois ajoutent une touche distinctive et élégante. Les sièges avant, larges et agrippants, offrent un confort supérieur.

Il n’y a pas de massage, mais il y a un réglage électrique en huit directions, un soutien lombaire, une mémoire, un chauffage et une ventilation. En outre, l’ergonomie a été étudiée pour que tout soit à portée de main. Vos mains reposent confortablement sur un volant en cuir souple avec réglage électrique et chauffage. Derrière lui se trouve une instrumentation numérique de 12,3 pouces.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Le mode « Fan only » de la climatisation laisse simplement entrer l’air extérieur.

L’écran haute définition offre un choix de configurations personnalisables. Il affiche des informations sur la navigation, les divertissements, le trafic ou le véhicule lui-même. La navigation entre les menus est fluide et intuitive. Il est complété par unaffichage tête haute.

L’instrumentation est complétée par un système d’infodivertissement de 12,3 pouces doté d’un portefeuille complet de services connectés. Il permet notamment d’intégrer facilement les smartphones, le WiFi et les services Nissan Connect. Il s’agit d’une application permettant d’interagir avec le véhicule et de le contrôler. Les graphismes et la résolution sont bons et la fluidité est bonne.

On retrouve la prise en charge filaire d’Android Auto et sans fil d’ Apple CarPlay, le système audio Bose à 10 haut-parleurs, le chargeur de smartphone sans fil 15W, le Bluetooth, Amazon Alexa et Google Assistant, la commande vocale, la navigation, la radio numérique, les fonctions Home-to-Car et les prises USB de type A et de type C (à l’avant et à l’arrière).

Une remarque s’impose concernant les performances du système de navigation. Il s’agit peut-être d’un problème spécifique à cet appareil, mais il n’indique pas toutes les bornes de recharge publiques disponibles à proximité. Il ne fournit pas non plus d’informations claires sur la planification des itinéraires et les chargeurs disponibles.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Les boutons de la climatisation bizone avec pompe à chaleur sont situés à l’extérieur de l’écran. Curieusement, ils se trouvent dans une rangée de boutons tactiles intégrés dans l’habillage en dessous de l’écran. Bien qu’ils fournissent un retour haptique avec une vibration lorsqu’ils sont pressés et qu’ils aient l’air vraiment cool, en termes de fonctionnalité, ce n’est pas la meilleure solution.

La commande vocale comprend le langage naturel, mais elle n’est pas la meilleure du marché.

Je trouve la console centrale coulissante électrique plus pratique. Grâce à elle, on peut optimiser l’ergonomie et les espaces de rangement. En dessous, on trouve un compartiment de rangement et les prises USB et 12V. Au-dessus, on trouve le levier de vitesse, des boutons tactiles pour certaines fonctions essentielles et deux porte-gobelets avec rideau.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Il est intéressant de noter que deux des boutons permettent de retirer ou de ranger une seconde boîte à gants située au centre du tableau de bord. Elle a plusieurs positions et est rembourrée. La console se termine par un accoudoir fixe qui peut être avancé ou reculé avec l’ensemble du bloc. Sous son couvercle se cachent le chargement sans fil et une petite boîte à gants. Ce ne sera pas pour l’espace.

Et en parlant d’espace, c’est au tour de l’habitabilité. Au premier rang, l’accès est très confortable et l’espace est excellent, sauf en hauteur. Si l’on passe à la deuxième rangée, l’accès est un peu moins bon en raison de la conception de la carrosserie, mais il est néanmoins confortable. Une fois à l’intérieur, l’ espace pour les jambes est bon, mais un peu inférieur à celui de nombreux concurrents.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Il en va de même pour la garde au toit. Quoi qu’il en soit, les personnes mesurant jusqu’à 1,85 m seront à l’aise. La banquette centrale est utilisable à la rigueur, mais sa largeur est limitée pour trois adultes et son rembourrage est un peu plus rigide en raison de la présence de l’accoudoir central. Le plancher est plat et cette rangée dispose d’un éclairage, de bouches d’aération, de prises USB, de poignées de maintien, d’ancrages ISOFIX et de sièges chauffants.

Le volume du coffre est de 415 litres (468 litres en traction avant), ce qui est peu par rapport à la concurrence. En rabattant les sièges – 60:40 – on obtient un peu plus d’espace, avec un plancher plat. Il offre une forme très régulière, un éclairage, des crochets, une prise 12V, des évidements sur les côtés et un petit double fond. Le hayon est à commande électrique et le seuil de chargement se situe à 745 mm au-dessus du sol.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Groupe motopropulseur de la Nissan Ariya 306 ch 87 kWh

Nissan Ariya est proposée en trois puissances (218 ch, 242 ch et 306 ch), deux capacités de batterie (63 kWh pour la version d’entrée de gamme et 87 kWh pour les autres) et deux systèmes de propulsion (traction avant ou transmission intégrale e-4ORCE, disponible pour la version la plus puissante). En janvier 2025, le Nismo de 436 ch avec une batterie de 87 kWh et la transmission e-4ORCE arrivera sur le marché et peut être commandé dès maintenant.

Pour ce test, nous avons choisi la version la plus puissante actuellement disponible. Elle développe 306 ch (225 kW) et 600 Nm de couple instantanément, de sorte que vous ne manquerez pas de puissance. Malgré son poids de 2 259 kg, l’Ariya, avec cette puissance, offre une accélération fulgurante, prenant très rapidement de la vitesse.

Sur le même sujet  Peugeot 3008 2024 : caractéristiques, prix, test de conduite et avis

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Si ce n’est que la version 242 ch ne peut pas être associée à la transmission intégrale, nous pensons qu’il s’agit de l’option la plus logique et la plus équilibrée. Si vous n’avez pas besoin du système e-4ORCE, ses performances seront probablement plus que suffisantes pour vos besoins. Avec 306 ch et la transmission intégrale, l’Ariya accélère de 0 à 100 km/h en seulement 5,7 secondes.

Elle passe également de 80 à 120 km/h en 3,1 secondes et sa vitesse maximale est limitée électroniquement à 200 km/h. C’est une voiture extrêmement rapide. Elle dispose de quatre modes de conduite : Eco, Standard, Sport et Snow. Ils agissent sur différents paramètres du véhicule, notamment sur la réactivité du moteur.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Il est intéressant de noter que la puissance n’est limitée dans aucun d’entre eux, comme c’est le cas dans les modèles de Stellantis, par exemple. Les moteurs sont des moteurs synchrones à rotor bobiné, comme ceux des véhicules électriques de Renault ou des BMW iX1 et iX2. Les versions e-4ORCE en ont un sur chaque essieu, mais Nissan ne précise pas la puissance de chacun d’entre eux.

La batterie est située entre les deux essieux et est 33% plus fine que celle de la Leaf. Elle est refroidie par liquide et comporte des cellules NCM fournies par CATL. Sa capacité dans cette version est de 91 kWh bruts et 87 kWh nets. L’entreprise japonaise obtient ainsi une cote WLTP combinée de 509 kilomètres. La consommation de carburant est de 19,9 kWh/100 km.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Lors du test, la moyenne a été de 21,9 kWh/100 km, avec une utilisation intensive du modèle dans de multiples circonstances. C’est sur autoroute qu’il consomme le plus, autour de 24-25 kWh/100 km. En ville, ces chiffres peuvent être réduits à 17-18 kWh/100 km. Compte tenu de son poids, de sa puissance et de sa transmission intégrale, ces chiffres ne sont pas exagérés.

Avec cette consommation, il est facile de parcourir environ 450 kilomètres en utilisation principalement urbaine et périurbaine. Sur les longs trajets, en revanche, on sera plus proche des 360-400 kilomètres. A condition que notre pied droit ne soit pas trop lourd et que nous ne soyons pas confrontés à un terrain particulièrement défavorable.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Pour la recharge, la puissance maximale en courant alternatif est de 22 kW et de 130 kW en courant continu. Dans le premier cas, il faut cinq heures pour passer de 10 à 100 %, tandis qu’avec la charge rapide, on peut passer de 20 à 80 % en une demi-heure. Le chargeur embarqué standard est de 7,4 kW (22 kW en option). À cette puissance, il faut 13,5 heures pour passer de 10 à 100 %.

L’indicateur d’état de charge est situé sur le tableau de bord. Lorsque vous ouvrez la porte pendant la charge, vous pouvez voir sur l’écran une estimation du niveau de charge et du temps restant avant la fin de la charge. L’autonomie et la puissance de charge peuvent être consultées dans l’application, tandis que les menus de la voiture indiquent les temps estimés pour chaque 20%, le pourcentage du niveau de charge et les kilomètres d’autonomie.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Ce que nous ne pouvons pas sélectionner, comme c’est le cas dans de nombreuses rivales, c’est le pourcentage maximal auquel nous voulons charger, ni l’intensité maximale du courant alternatif. De plus, la fonction de préchauffage de la batterie avant une charge à haute puissance doit être activée manuellement. Ces aspects peuvent être améliorés.

Enfin, le freinage régénératif est réglable sur trois niveaux : deux via le levier de vitesse, qui sont D (normal) et B (intermédiaire); et le troisième via le bouton e-Pedal (intense) sur la console centrale. Il convient de noter qu’il ne s’agit pas d’une conduite à une seule pédale, puisqu’elle ne s’arrête pas complètement. Elle n’offre pas non plus de régénération automatique.

Caractéristique Détail
Version 306 ch 87 kWh e-4ORCE – 2 moteurs électriques
Cylindrée N.D.
Puissance 306 ch (225 kW)
Couple 600 Nm
Poids 2 259 kg
Dimensions L/H/D/L/H mm 4 595 / 1 850 / 1 660 mm
Volume du coffre 415 litres
Accélération 0-100 km/h 5,7 secondes
Reprise de 80 à 120 km/h 3,1 secondes
Vitesse maximale 200 km/h
Consommation nominale de carburant 19,9 kWh/100 km
Autonomie électrique 509 km
Émissions de CO2 par km 0 g/km
Vignette Zero
Prix de départ 64 720 euros (sans remises, extras et subventions)

Nissan Ariya 306 ch 87 kWh performance

La Nissan Ariya est un bon choix si vous souhaitez une voiture rapide, douce et ferme. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un concept sportif, ce dernier aspect est perceptible. Il est particulièrement perceptible dans les zones bosselées et les mouvements de roues rapides, où les passagers remarquent un certain degré d’agitation. En dehors de ces cas, il filtre bien les imperfections.

Son maintien ferme lui confère une plus grande agilité que d’autres SUV électriques de sa taille plus axés sur le confort, comme le Škoda Enyaq iV, même s’il n’excelle pas dans ce domaine. Il se situe quelque part entre les deux, avec des changements de direction agiles, une précision correcte et un roulis de caisse contenu. Les VW ID.4 et ID.5, par exemple, sont tout aussi agiles, mais plus confortables.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve : performance et différence

Pour la suspension, il n’y a qu’une seule alternative. Elle utilise un essieu avant à jambes de force McPherson et un essieu arrière multibras. En ville, la position de conduite surélevée favorise la visibilité. Elle est généralement bonne, sauf à l’arrière, où la vitre est un peu petite. Dans tous les cas, il y a de multiples capteurs, caméras, aides et un rétroviseur numérique.

Sur le même sujet  Renault Rafale E-Tech 4x4, un SUV hybride avec le même moteur qu'un Audi Q5, mais qui coûte 18 000 euros de moins

Le rayon de braquage entre trottoirs est de 10,6 mètres, un chiffre normal. Ce qui le distingue nettement de ses concurrents, c’est la douceur de son roulement à basse et moyenne vitesse. Dans ces conditions, il est très bien isolé, tant de l’extérieur que des bruits de roulement. Il est également équipé d’un vitrage feuilleté.

Le 4×4 oublié de Volkswagen, doté d’un coffre polyvalent, a établi la norme pour les SUV haut de gamme, mais il a été livré sans enthousiasme

En revanche, sur autoroute, son isolation est tout juste suffisante, tant vis-à-vis de la route que du vent. En termes de poids et de dimensions, la voiture est d’aplomb et stable. Elle est également très efficace dans les manœuvres brusques, ce qui facilite la tâche du conducteur. La direction est rapide et le sentiment de sécurité est élevé, même lorsque le rythme s’accélère.

Le système de freinage est doté de disques ventilés sur les deux essieux. La résistance à la fatigue et l’efficacité sont bonnes dans des conditions de conduite normales. La sensation est tout aussi bonne, ne nécessitant qu’une courte période d’adaptation au freinage régénératif. Comme indiqué plus haut, il peut être réglé sur plusieurs niveaux.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

En termes d’aide à la conduite et de sécurité, la Nissan Ariya offre un package complet. Elle dispose du freinage d’urgence prédictif avec détection des piétons, des cyclistes et des passages à niveau, du régulateur de vitesse adaptatif, de l’alerte de maintien dans la voie, du détecteur d’angle mort, du lecteur de panneaux de signalisation, du freinage arrière avec détection de mouvement….

Équipement et prix

Les niveaux d’équipement disponibles pour la Nissan Ariya sont appelés Engage, Advance et Evolve. Dans sa version la plus simple, elle est équipée de phares à LED, d’un régulateur de vitesse adaptatif, d’une alerte de franchissement de ligne, d’une caméra de vision à 360°, d’un détecteur d’angle mort, d’un avertisseur de pré-collision, d’une aide au démarrage en côte, d’un frein de parking électrique, d’un détecteur de pluie…

Le freinage automatique en ville, les capteurs de stationnement, la double climatisation automatique, l’instrumentation numérique de 12,3 pouces, la navigation, Apple CarPlay, Android Auto, Bluetooth, les jantes en alliage de 19 pouces, les rétroviseurs chauffants, l’entrée sans clé, le démarrage par bouton-poussoir et l’alarme antivol, entre autres, font également partie de l’équipement de série.

Essai Nissan Ariya 306 ch 87 kWh e-4ORCE Evolve

Advance ajoute les sièges avant chauffants, le réglage électrique de la colonne de direction et des sièges avant, la caméra de vision à 360 degrés avec détection des objets en mouvement, l’assistant ProPILOT, le hayon électrique mains libres, la sellerie en similicuir et en tissu, le chargeur de smartphonesans fil, etc.

L’Evolve ajoute des éléments tels que les mémoires de position (volant, sièges et rétroviseurs), la ventilation des sièges, l’affichage tête haute de 10 pouces, le système audio Bose à 10 haut-parleurs, l’assistant ProPILOT Park, le toit panoramique en verre, les clignotants avec allumage séquentiel et la console centrale coulissante électrique avec mémoire.

Il convient de noter que certains équipements électroniques proposent des mises à jour FOTA. C’est le cas du logiciel qui contrôle le système multimédia, du système électrique et électronique, du châssis, de la climatisation et de la configuration EV. Un certain nombre d’options et d’accessoires sont également disponibles pour Ariya.

Les prix recommandés pour la gamme Nissan Ariya 2024 sans rabais, subventions ou promotions commencent à 47 700 euros pour un 4×2 Engage de 218 ch 63 kWh. Le modèle haut de gamme Evolve 306 ch 87 kWh e-4ORCE est proposé à partir de 64 720 euros. Enfin, le Nissan Ariya Nismo a un prix de départ de 60 181 euros sans remise.

Design/esthétique

Critère Note
Design/esthétique 8.5
Qualité de finition 8.5
Équipement de série 8
Équipements en option 6
Habitabilité 7
Compartiment à bagages 6.5
Gamme de produits 7.6
Performances 8.3
Consommation 7.5
Transmission 8.5
Direction 8
Freins et pneus 8
Comportement 7.5
Qualité du roulement 7
Rapport qualité-prix 7.2
Moyenne 7.6

Le Nissan Ariya est un crossover de taille moyenne qui convainc par son design distinctif, son intérieur spacieux, ses économies de carburant et sa douceur de roulement. Il est proposé en plusieurs niveaux de puissance, avec deux tailles de batterie et avec une traction avant ou une traction intégrale intelligente. Son prix se situe dans la moyenne du segment et son équipement est très complet.

Les points positifs

  • Un équipement de série complet
  • Apparence intérieure soignée avec des solutions ingénieuses.
  • Excellentes performances et consommation rationnelle.
  • Disponibilité des mécaniques, des capacités des batteries et de la traction. Version épicée incluse.

Ce qui pourrait être amélioré

  • Le système de navigation pourrait être amélioré en ce qui concerne la planification des itinéraires et la disponibilité des points de recharge.
  • Suspension trop ferme. Dans certaines occasions, une meilleure absorption serait appréciée.
  • Comparé à de nombreux concurrents, le compartiment à bagages et l’espace intérieur sont un peu justes.
  • Aspects qui pourraient être améliorés dans le processus de recharge.
Antoine Laforge
Antoine Laforge
Rédacteur en chef, actualité automobile - Avec un œil critique et une plume affûtée, Antoine décrypte l'actualité automobile au quotidien. De l'économie de l'auto aux mouvements écologiques, il analyse les tendances et les enjeux du secteur avec une perspective globale. Son expertise fait de lui la voix de référence pour comprendre les dynamiques qui façonnent le monde automobile.

Sur le même sujet

Renault Rafale E-Tech 300 4×4 : Le SUV surpuissant qui révèle les nouvelles ambitions de Renault

Renault a dévoilé son nouveau Rafale E-Tech 300 4x4, positionné comme le fleuron de sa gamme de SUV...

Surprise : La Renault 5 revient aussi en hybride, le retour inattendu d’une légende

Alors que la Renault 5 électrique fait sensation, Renault nous réserve une surprise de taille. Le constructeur français...

Le 4×4 qui a tout d’un grand… sauf le prix : Le secret le mieux gardé du tout-terrain

Le Dacia Duster 4x4 incarne l'essence même de l'accessibilité dans le monde des SUV tout-terrain. Proposé à un...

700 ch, 628 km d’autonomie : Voici la nouvelle référence absolue de l’électrique premium

La Porsche Taycan GTS 2025 marque une étape importante dans l'évolution de la gamme Taycan. Cette version, qui...