Le retour de Lancia sur le marché français ne passe pas inaperçu. Avec son Ypsilon MHEV de nouvelle génération, la marque italienne s’attaque de front aux citadines hybrides les plus en vue, tout en injectant une bonne dose de style et de raffinement. Basé sur la même plateforme que les Peugeot 208 et Opel Corsa, l’Ypsilon se démarque par son design distinctif et ses finitions soignées.
Sous le capot, on retrouve un 1.2 Turbo essence associé à un système d’hybridation légère (MHEV) développant 110 ch, couplé à une boîte automatique à double embrayage à 6 rapports. Cette combinaison promet une conduite douce en ville et une certaine polyvalence sur route, le tout avec une consommation annoncée autour de 4,5 l/100 km et la vignette Crit’Air 1 pour circuler librement en zone à faibles émissions.
En France, l’Ypsilon démarre à environ 24 000 € et grimpe jusqu’à 27 500 € selon les finitions, ce qui la place dans la même zone tarifaire que la Toyota Yaris Hybrid et la Renault Clio E-Tech. Un positionnement ambitieux qui laisse la question ouverte : Lancia peut-elle rivaliser avec les reines du segment grâce à son charme et sa dotation ?
Un design italien affirmé qui tranche avec les citadines classiques
Si la nouvelle Lancia Ypsilon partage sa base technique avec la Peugeot 208 et l’Opel Corsa, elle revendique un style propre, plus proche de l’univers premium. La face avant arbore la nouvelle identité visuelle de Lancia avec une calandre noire brillante surmontée du logo historique et des feux à LED effilés. Les flancs sculptés et la poupe arrondie donnent à l’ensemble une silhouette fluide, élégante et légèrement rétro.
La marque mise clairement sur la personnalisation, avec plusieurs teintes bicolores et un soin particulier apporté aux jantes et aux détails de finition.
Un moteur hybride léger efficace pour un usage quotidien
Sous le capot, le 1.2 Turbo essence est associé à un système de micro-hybridation 48V, offrant 110 ch et 205 Nm de couple. La transmission est confiée à une boîte automatique à double embrayage E-DCT à six rapports, qui favorise la fluidité en ville et sur autoroute.
Les performances restent correctes avec un 0 à 100 km/h en 9,3 secondes et une vitesse de pointe de 190 km/h. Mais c’est surtout son appétit modéré qui séduit : 4,5 l/100 km annoncés en cycle mixte, pour des émissions de 102 g/km de CO₂. En France, il bénéficie de la vignette Crit’Air 1, permettant de rouler sans restriction en ZFE.
41 495€ pour une hybride rechargeable : même avec 280 ch et label ZÉRO, le premium se paie trop cher
Un intérieur moderne et bien équipé dès l’entrée de gamme
À bord, l’Ypsilon veut jouer dans la cour des citadines chic. La planche de bord se distingue par un écran central tactile 10,25 pouces compatible Apple CarPlay et Android Auto, et une instrumentation numérique 7 pouces.
Dès la finition de base, on retrouve la climatisation automatique, les phares LED automatiques, le régulateur/limiteur de vitesse, l’alerte de franchissement de ligne, la lecture des panneaux et les capteurs de stationnement arrière. Les finitions supérieures ajoutent des selleries spécifiques, plus d’aides à la conduite et des jantes alliage au style plus travaillé.
Face à la concurrence : un positionnement tarifaire ambitieux
En France, l’Ypsilon démarre autour de 24 000 € en finition de base, pour culminer à 27 500 € en haut de gamme. Un tarif qui la met directement face aux références hybrides du marché : la Toyota Yaris Hybrid (dès 23 990 €) et la Renault Clio E-Tech (à partir de 22 100 €).
Si elle se montre légèrement plus chère que ses rivales, l’Ypsilon mise sur une image plus premium, un style original et un équipement fourni dès l’entrée de gamme. Reste à savoir si ce supplément d’âme suffira à convaincre des acheteurs français très attachés aux valeurs sûres japonaises et françaises.