Tandis que les prix moyens d’un véhicule neuf dépassent désormais les 26 000 € en France, et que les citadines thermiques sont en voie de disparition, Dacia remet les pendules à l’heure avec une offre aussi accessible que pertinente. Proposée à 15 950 € en version Essential ECO-G, la Sandero GPL est aujourd’hui l’une des dernières voitures neuves disponibles en France sous la barre des 16 000 €, sans remise ni artifice de leasing.
Mais cette accessibilité ne sacrifie ni la technologie ni l’usage. Sous le capot, on retrouve un bloc trois cylindres 1.0 TCe de 100 ch, alimenté à la fois par de l’essence et du GPL, grâce à une adaptation usine parfaitement intégrée. Ce moteur bifuel est fiable, sobre et largement éprouvé, avec une mécanique volontaire et sans assistance hybride coûteuse ou complexe.
La vraie force de ce modèle, c’est sa logique d’ensemble : autonomie renforcée, fiscalité allégée, carburant bon marché et accès aux ZFE. À une époque où de nombreux automobilistes se sentent perdus face à la multiplication des technologies et des normes, la Sandero joue la carte de la clarté — et ça fonctionne.
GPL : la solution rationnelle que tout le monde avait oubliée
Longtemps considéré comme marginal, le GPL (gaz de pétrole liquéfié) revient en grâce, porté notamment par la stratégie cohérente de Dacia. Contrairement à une hybridation légère souvent cosmétique ou à une électrification peu adaptée aux grands rouleurs, le GPL offre des avantages immédiats, mesurables et concrets.
Le système ECO-G développé par Dacia repose sur une configuration simple : un réservoir GPL intégré à l’arrière (sans sacrifier le coffre), une injection adaptée, et une commutation automatique ou manuelle entre essence et gaz. L’autonomie cumulée dépasse les 1 100 km, avec près de 600 km en mode GPL seul.
Mais le plus impressionnant, c’est le coût au kilomètre. Avec un prix moyen autour de 1 €/litre à la pompe, rouler au GPL permet de réaliser jusqu’à 35 % d’économies par rapport à l’essence. Et contrairement au diesel, le GPL bénéficie d’une fiscalité plus douce, d’un bonus régional potentiel, et surtout de la vignette Crit’Air 1, ouvrant les portes des zones à faibles émissions (ZFE).
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Face à une offre électrique encore chère, dépendante de la recharge, et peu adaptée à tous les profils, le GPL s’impose comme une technologie de transition idéale, notamment pour les zones rurales et périurbaines.
Un équipement sobre mais bien pensé pour la vie réelle
Certes, la Sandero n’affiche pas le niveau de technologie d’un véhicule à 30 000 €, et elle ne prétend pas en offrir autant. Mais pour un modèle d’accès, sa dotation reste bien calibrée et conforme aux usages quotidiens.
Dès la version Essential ECO-G, on retrouve :
- Climatisation manuelle,
- Limiteur de vitesse,
- Feux LED avant,
- Écran tactile 8 pouces avec réplication smartphone (via Media Display),
- Freinage automatique d’urgence,
- et bien sûr, double jauge GPL/essence au tableau de bord.
Ce niveau d’équipement suffit largement à assurer le confort et la sécurité d’une utilisation quotidienne, que ce soit pour de la ville, des trajets périurbains ou des déplacements réguliers sur nationale.
Les finitions supérieures — Expression ou Stepway — permettent d’enrichir encore la dotation, avec caméra de recul, régulateur de vitesse, jantes alliage, ou navigation intégrée, tout en restant sous la barre des 18 500 €. À tarif équivalent, aucun modèle essence ou hybride concurrent ne propose autant.
La voiture raisonnable face à l’absurdité du marché actuel
Alors que le tout-électrique est imposé à marche forcée par les régulateurs, que les véhicules thermiques traditionnels sont surtaxés, et que l’entretien des hybrides complexes devient un casse-tête, la Sandero ECO-G se dresse en contre-exemple éclairant. Elle prouve qu’il est encore possible d’acheter une voiture neuve, fiable, économique, conforme aux normes, sans sacrifier un budget familial entier.
Elle ne cherche pas à séduire par la connectivité dernier cri ou une conduite semi-autonome que personne n’utilise. Elle séduit par sa pertinence, sa transparence technique, et sa logique de bon sens. Et si le marché français n’accorde pas encore au GPL l’attention qu’il mérite, la clientèle, elle, ne s’y trompe plus.
En somme, la Sandero GPL ne propose pas un rêve automobile futuriste. Elle propose une réponse réaliste aux besoins actuels. Et en 2025, c’est peut-être ce qui compte le plus.