Avec un prix annoncé aux alentours de 40 000 €, il vient casser les codes d’un segment ultra-dominé par les Toyota Land Cruiser, Jeep Wrangler et Land Rover Defender, dont il reprend l’esprit… pour deux fois moins cher.
Long de 4,70 m, doté de cinq vraies places, d’un châssis à échelle, de différentiels verrouillables et d’une boîte automatique à 8 rapports, le EMC 212 coche toutes les cases du 4×4 traditionnel, à l’ancienne — mais avec des équipements modernes.
Sous son look de clone rétro, le EMC 212 promet donc une chose simple : de la mécanique, du franchissement, et de la robustesse, le tout sans superflu électronique inutile. Une proposition rare en 2025, et qui mérite clairement le détour.
EMC 212 : un pur 4×4 pour les puristes, bientôt en France ?
À l’heure où la plupart des SUV se contentent d’un look baroudeur sans réelles aptitudes, le EMC 212 renoue avec l’essence même du véritable tout-terrain. Conçu par le constructeur chinois BAW et distribué en Europe par Euroasia Motor Company, ce modèle aux lignes rétro évoque les Land Cruiser d’antan. Il affiche une vocation utilitaire claire, avec un design robuste, un châssis renforcé et une mécanique sans compromis.
Déjà commercialisé en Italie, le 212 pourrait rapidement arriver en France. Ce modèle s’adresse à une clientèle bien précise : les passionnés de franchissement, d’expéditions ou de travail en conditions extrêmes, qui ne trouvent plus d’alternative abordable sur le marché européen.
Un design rétro, un châssis robuste et de vraies capacités tout-terrain
Avec ses 4,71 m de long, 1,89 m de large et 2,86 m d’empattement, le EMC 212 offre un format généreux. Mais ce sont surtout ses côtes tout-terrain qui impressionnent :
- Garde au sol de 235 mm
- Hauteur de franchissement d’eau de 850 mm
- Angles d’attaque et de sortie respectifs de 40° et 36°
- Châssis à échelle, essieux rigides avant et arrière
- Réducteur de couple, verrouillage des différentiels avant et arrière
Autrement dit, le EMC 212 est prêt pour l’aventure off-road sérieuse, loin des pistes en gravier. Il offre une architecture purement mécanique, conçue pour encaisser les chocs, les terrains difficiles et les usages extrêmes.
Un moteur essence turbo de 217 ch, glouton mais costaud
Sous le capot, le 212 embarque un bloc essence 2.0 Turbo à injection directe développant 217 ch, associé à une boîte automatique à 8 rapports. Ce moteur permet de déplacer les 2 225 kg à vide du véhicule sans trop souffrir, mais au prix d’une consommation conséquente : 12,2 l/100 km en cycle mixte, pour 276 g/km de CO₂.
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Il ne s’agit clairement pas d’un véhicule pensé pour l’efficience, mais pour la capacité de charge, la robustesse mécanique et l’efficacité en franchissement. Les performances sur route restent correctes, mais c’est dans la boue, les cailloux ou le sable que ce moteur donne sa pleine mesure.
Caractéristique | Valeur |
---|---|
Moteur | 2.0 Turbo à injection directe |
Cylindrée | 1 968 cm³ |
Puissance maximale | 217 ch |
Boîte de vitesses | Automatique à 8 rapports |
Transmission | Intégrale enclenchable avec réducteur |
Versions disponibles | Adventurer et Officier |
Consommation mixte | 12,21 l/100 km |
Émissions de CO₂ | 276 g/km |
Poids à vide | 2 225 kg |
Poids total autorisé | 2 640 kg |
Voie avant / arrière | 1 598 mm |
Équipements modernes pour un prix presque imbattable
Malgré son orientation rustique, le EMC 212 ne fait pas l’impasse sur le confort. Deux versions sont proposées : Adventurer et Officier, toutes deux dotées d’un bon niveau d’équipement :
- Écran tactile avec navigation, Apple CarPlay & Android Auto
- Instrumentation numérique
- Caméra 540°, lecteur de panneaux, alerte de franchissement de ligne
- Climatisation automatique, sièges en similicuir lavables, jantes alliage
- Projecteurs LED intelligents, connectivité USB et Bluetooth
Bien que la marque ne cherche pas à rivaliser avec le luxe d’un Defender ou d’un Wrangler Rubicon, l’équipement proposé couvre largement les besoins d’un usage quotidien ou professionnel.
Le tout pour un tarif annoncé autour de 40 000 € TTC, soit près de deux fois moins qu’un Toyota Land Cruiser neuf, et largement en dessous des tarifs d’un Ford Bronco, Land Rover Defender ou Jeep Wrangler Rubicon.