L’héritage des politiques économiques de Donald Trump, centrées sur le protectionnisme, continue de faire des vagues dans l’industrie automobile. Si l’administration actuelle tente de repositionner les priorités, les conséquences de ces mesures se ressentent toujours, en particulier pour les constructeurs européens, confrontés à une perte de compétitivité sur le marché mondial.
Des politiques protectionnistes aux répercussions globales
Sous Trump, les États-Unis ont mis en place des barrières tarifaires et des incitations massives pour les constructeurs locaux, notamment dans le secteur des véhicules électriques. Ces mesures ont directement favorisé des acteurs comme Tesla, tout en désavantageant les marques européennes, qui peinent à accéder aux mêmes avantages sur le sol américain.
En conséquence, l’Europe fait face à une concurrence exacerbée dans un marché déjà dominé par des marques asiatiques agressives sur les prix et les innovations.
Une concurrence exacerbée par les politiques américaines
Les incitations américaines, comme celles contenues dans l’Inflation Reduction Act, continuent de bénéficier aux constructeurs locaux, accentuant les difficultés pour les marques européennes d’y rivaliser.
Les subventions généreuses accordées aux véhicules électriques produits aux États-Unis ont poussé les consommateurs locaux à privilégier les marques nationales. Pendant ce temps, les constructeurs européens doivent faire face à des coûts d’importation élevés et à une absence de soutien comparable. Cette situation affaiblit leur position sur un marché clé pour leurs modèles premium et électriques.
Pour les constructeurs européens, cette situation impose de repenser leurs stratégies. Certains envisagent de délocaliser une partie de leur production vers les États-Unis pour bénéficier des incitations, tandis que d’autres renforcent leur présence en Asie, où les politiques commerciales sont plus favorables.
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Une compétitivité en déclin face aux géants américains et asiatiques
Face aux subventions américaines et à l’innovation rapide des constructeurs asiatiques, les marques européennes doivent relever plusieurs défis. Parmi eux, le coût élevé des matières premières, accentué par les tensions géopolitiques, ainsi que les difficultés liées à une réglementation stricte en Europe sur les émissions de CO₂.
Les géants comme Tesla bénéficient d’un écosystème avantageux aux États-Unis, tandis que les constructeurs asiatiques, notamment chinois, continuent de produire des véhicules électriques à bas prix grâce à des chaînes d’approvisionnement optimisées. Les constructeurs européens, eux, peinent à maintenir des marges compétitives tout en respectant les normes environnementales strictes.
Pour contrer ces obstacles, plusieurs marques européennes investissent dans la relocalisation partielle de leurs productions ou dans des partenariats stratégiques avec des fabricants asiatiques de batteries. Ces initiatives visent à réduire les coûts tout en garantissant une meilleure compétitivité sur les marchés internationaux.