Il y a quelques jours, nous avons appris que la société américaine Amprius avait commencé à livrer à ses premiers clients ses derniers prototypes de batteries prometteuses à anode de silicium. Et selon les dernières rumeurs, deux marques de Stellantis font partie de ceux qui les ont reçus et seront parmi les premiers à les utiliser.
Selon ces informations, Citroën et Peugeot seraient très intéressés par une technologie qui, rappelons-le, possède une anode en silicium, c’est-à-dire l’électrode positive qui, sur le papier, peut stocker 10 fois plus de lithium que le graphite le plus couramment utilisé, avec des chiffres selon l’entreprise de 450 Wh/kg et 1150 Wh/L.
Cela se traduit par une augmentation significative de l’énergie et de la densité volumétrique par rapport aux 250 Wh/kg des cellules actuelles les plus avancées, ce qui permettra de stocker plus de capacité dans le même espace, réduisant ainsi le poids et le coût de la batterie elle-même.
En outre, cette solution parvient à le faire avec un niveau de sécurité plus élevé en cas d’emballement thermique, ce qui lui confère un haut niveau de sécurité, et lui permet également d’accéder à des puissances de charge extrêmement élevées.
Dans le cas du prototype Amprius envoyé à Citroën et Peugeot, cette batterie est capable de se recharger de 10 à 90% en seulement 15 minutes. Ce nouveau modèle révolutionnaire est composé de cellules SiMaxx, avec des anodes en silicium, et sa conception fait tomber d’importants obstacles à l’adoption des voitures électriques, tels que l’autonomie et les temps de charge.
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Actuellement, les modèles à charge rapide de Peugeot ou Citroën ne dépassent pas 160 kW en crête, soit environ 90 kW en nominal. Cela signifie qu’un arrêt pour charger de 20 à 80 % implique un arrêt d’au moins 32 minutes.
Avec les cellules Amprius, ce processus pourrait être réduit à moins de la moitié, car lors des tests de vérification, l’entreprise utilise le processus 10-90% comme mesure. Un arc beaucoup plus exigeant pour les cellules conventionnelles, qui commencent à abaisser la puissance maximale acceptée à partir de 50 ou 60 %, avec quelques très rares modèles l’étirant jusqu’à 70 ou 80 %.
Un arrêt de 15 minutes pour récupérer la quasi-totalité de l’autonomie serait sans aucun doute essentiel pour accroître la clientèle des voitures électriques, mais aussi pour étendre l’utilisation des batteries à d’autres secteurs, tels que l ‘aviation ou les applications industrielles, où le temps de charge est essentiel pour un fonctionnement optimal.
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La question est de savoir quand. Si l’on tient compte du fait que le processus de validation prend généralement au moins un an, et si l’on garde à l’esprit que les cellules peuvent avoir été expédiées avant que la nouvelle n’éclate, on peut penser qu’elles seront prêtes, s’il n’y a pas d’événements imprévus, à la fin de 2025, et que l’installation commencera sur les premiers modèles en 2026.