Un voyage digne d’une berline de luxe et la capacité de s’aventurer sur des terrains accidentés, associés à un moteur V10 TDI au couple infini pour rendre tout cela possible sont les coups de pinceau nécessaires pour présenter le père du Volkswagen Touareg : le Volkswagen AAC. Regardez les photos dans la galerie !
Le SUV Volkswagen que nous avons toujours voulu
Son acronyme signifie Volkswagen Advanced Activity Concept et était une étude de la marque allemande. Un trois-en-un qui combinait la praticité d’un pick-up, le confort d’une berline et la polyvalence d’un 4×4.
C’est en somme le précurseur du SUV « sportif » et luxueux qui fera la tendance à l’avenir, mais sans être un break. Cela n’a jamais vraiment décollé. Et oui, je parle au passé, car comme vous vous en doutez, cette belle chose est née il y a 24 ans. Pourrait-on dire que c’est presque un classique ? Peut-être pas tout à fait, mais découvrons pourquoi il s’agissait d’une camelote aussi remarquable.
La Volkswagen AAC a fait ses débuts au salon de l’automobile de Détroit en 2000. Elle était équipée d’une transmission intégrale et d’un moteur V10 turbodiesel qui ne craignait rien en termes de performances.
Caractéristiques de la Volkswagen AAC
Venons-en aux performances. Bien que nous n’ayons pas tous les détails (ce qui est souvent le cas avec les prototypes), on sait que son cœur est un V10 diesel biturbo de 318 ch à 4000 tr/min. Le couple est de 750 Nm.
La machine transmet la puissance aux quatre coins par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel Triptronic. En termes de capacités tout-terrain, il y avait deux blocages de différentiel sélectionnables électroniquement et un système de différentiel électronique (EDS) aux 4 roues.
La suspension pneumatique indépendante, qui peut être réglée sur trois positions, permet d’augmenter la hauteur jusqu’à 11 cm. Elle est ainsi adaptée à une utilisation tout-terrain et suffisamment confortable pour de longues promenades sur autoroute.
Bien que ce moteur soit aujourd’hui considéré comme excessif et polluant, sa mise en œuvre a été un tremplin nécessaire vers les groupes motopropulseurs plus efficaces qui triomphent aujourd’hui.
Design et intérieur du pick-up Volkswagen AAC
L’AAC a rompu avec la ligne carrée des SUV pour leur donner une allure plus sportive. Pour ce faire, il a sacrifié l’espace au profit du design, ce dernier étant axé sur le luxe et le confort. Les portes à ouverture inversée sont particulièrement remarquables, avec un accès spectaculaire aux places arrière grâce à l’absence de pilier B. Le lit est équipé de crochets et de poignées.
Le lit est équipé de crochets et d’un filet pour sécuriser le chargement. Il est couronné par une barre de protection dans laquelle est intégré le troisième feu de freinage. Une solution originale, à voir en détail sur les photos. Deux sorties d’échappement encastrées dans une protection de bas de caisse, de larges passages de roues, des jantes chromées géantes, bref, une esthétique frontale pratiquement copiée pour le Touareg qui sera commercialisé seulement 3 ans plus tard, mais sans être une camionnette, bien sûr.
A l’intérieur, une combinaison de matériaux aux tons chauds comme le cuir et les revêtements de sol en bois contrastent avec l’aluminium de la planche de bord. Ses lignes arrondies cachaient un écran de 7 pouces avec inclinomètre inclus, ainsi que la navigation, l’indicateur de mode de conduite et tout ce que nous prenons pour acquis dans les voitures d’aujourd’hui (rappelez-vous, nous sommes en 2000). Qu’en pensez-vous ?
Bien qu’elle n’ait rien à voir avec le Volkswagen Amarok (pick-up commercialisé en 2010), la marque allemande a prouvé qu’elle pouvait faire de grandes choses. À tel point que ce fut le précédent des SUV de luxe, suivi par de nombreuses autres marques comme Land Rover, et qui fait toujours l’objet de toutes les attentions aujourd’hui.