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Qualité japonaise, format RAV4 mais 8 000 € moins cher : ce SUV ECO à contre-courant bouscule toutes les certitudes

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À l’heure où la plupart des SUV compacts se convertissent à l’hybridation lourde ou rechargeable, Mazda continue de tracer sa propre voie, fidèle à sa philosophie mécanique. Son nouveau CX‑5 restylé, attendu courant 2025 pour le millésime 2026, s’annonce comme un SUV familial sobre, simple, mais diablement cohérent, notamment pour le marché français.

Profil du Mazda CX-5 2026 avec lignes tendues et jantes alliage 17 pouces
Le Mazda CX-5 restylé conserve ses proportions équilibrées et adopte un profil plus musclé, souligné par de nouvelles jantes et des lignes latérales redessinées. © Mazda

Sous son capot, pas de turbo ni de batterie rechargeable. Le CX‑5 mise sur un moteur 2.5 L atmosphérique couplé à une hybridation légère (MHEV), délivrant 141 ch et une étiquette Crit’Air 1. Une configuration rare, qui lui permet de contenir les coûts, tout en garantissant une consommation raisonnable (7,0 L/100 km annoncés) et un usage fluide en zone urbaine ou ZFE.

Avec un tarif d’entrée estimé à 35 900 €, bien en dessous des 42 000 € demandés pour un Toyota RAV4 hybride, le CX‑5 2026 se pose comme une alternative pertinente pour ceux qui cherchent un SUV fiable, bien équipé et sans complexité technologique inutile. Reste à voir s’il tient ses promesses sur le terrain.

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Face avant du Mazda CX-5 2026 avec calandre élargie et signature lumineuse LED
La nouvelle face avant affiche une calandre plus imposante, encadrée par des optiques LED affinées et un bouclier redessiné, renforçant le caractère du SUV. © Mazda

Un SUV familial qui cultive la différence

Sur un segment saturé de SUV électrifiés, Mazda poursuit sa propre philosophie : faire simple, faire efficace, et faire fiable. Le nouveau CX‑5 restylé, prévu pour 2026, illustre parfaitement cette ligne de conduite. Avec son moteur atmosphérique de 2,5 litres couplé à une hybridation légère (MHEV), ce SUV japonais refuse la course aux watts, mais coche les bonnes cases pour une large frange d’acheteurs français.

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Le design extérieur évolue subtilement : lignes plus tendues, calandre modernisée, feux redessinés. L’ensemble reste élégant, sans exubérance, et affiche une personnalité affirmée. À bord, Mazda annonce un vrai saut technologique : nouvel écran central de 12,9 pouces, combiné d’instrumentation numérique, qualité perçue en hausse et ergonomie toujours soignée.

Mais la vraie différence, elle est mécanique.

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Un moteur atmosphérique qui revendique l’étiquette Crit’Air 1

Là où la majorité des constructeurs misent sur l’hybridation forte ou la microbatterie rechargeable, Mazda fait confiance à un quatre cylindres atmosphérique de 2,5 L, couplé à un système MHEV 48 V. Résultat : 141 ch, 238 Nm de couple, une consommation annoncée à 7,0 L/100 km (cycle mixte), et une étiquette Crit’Air 1.

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Pas de recharge, pas de surpoids, pas de boîte CVT. La puissance passe aux roues avant (ou aux quatre, selon la version) via une transmission automatique classique. Les performances restent modestes — 0 à 100 km/h en 10,5 secondes — mais l’agrément mécanique est là, avec une montée en régime naturelle et une réactivité linéaire.

Pour le marché français, cette configuration a deux mérites :

  • Elle reste compatible avec les ZFE, sans surcoût lié à l’électrification lourde.
  • Elle échappe au malus CO₂, car le niveau d’émission reste contenu.
Intérieur du Mazda CX-5 2026 avec écran tactile 12,9 pouces et combiné numérique
L’intérieur du CX-5 progresse en technologie avec un grand écran central et une instrumentation numérique. L’ergonomie reste fidèle à la philosophie Mazda : claire et fonctionnelle. © Mazda

Prime-Line : une finition d’accès déjà bien équipée

Mazda ne fait pas les choses à moitié, même sur les finitions d’entrée de gamme. Le CX‑5 2026 en version Prime-Line s’annonce déjà très bien doté dès 35 900 €, avec :

  • Jantes alliage 17 pouces
  • Projecteurs LED
  • Écran central de 12,9 pouces
  • Combiné numérique 10,25 pouces
  • Climatisation bizone
  • Démarrage sans clé
  • Caméra de recul + radars AV/AR
  • Régulateur de vitesse adaptatif
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Un contenu que beaucoup de concurrents n’offrent qu’à partir de 40 000 € passés. L’ambiance intérieure reste sobre, mais sérieuse, avec des matériaux de qualité, un assemblage soigné, et une insonorisation renforcée sur cette nouvelle génération.

Arrière du Mazda CX-5 2026 avec feux à LED et lignes modernisées
À l’arrière, le style reste sobre et élégant avec une nouvelle signature lumineuse et un hayon au dessin plus net. Une évolution discrète mais réussie. © Mazda

Moins cher qu’un RAV4 hybride, mais pour qui ?

Le Toyota RAV4, l’un des best-sellers de la catégorie, débute à 42 450 € en France pour sa version hybride. Face à lui, le CX‑5 s’affiche donc avec plus de 6 000 € d’écart à motorisation équivalente (Crit’Air 1, 140‑150 ch, usage familial).

Ce positionnement tarifaire fait du Mazda une alternative sérieuse pour les acheteurs :

  • qui ne veulent pas de recharge ni de complexité hybride forte
  • qui cherchent un SUV sobre, fiable, et bien fini
  • qui veulent éviter les malus sans sacrifier l’agrément mécanique

Il ne séduira pas les amateurs de conduite électrique, ni ceux qui visent les bonus écologiques (inexistants ici). Mais pour les utilisateurs mixtes ou périurbains, le CX‑5 conserve un intérêt évident.

Avec ce restylage, Mazda montre qu’il est encore possible de produire un SUV rationnel, bien conçu et à prix mesuré, sans céder aux sirènes du tout-électrique ou du marketing technologique. Un SUV qui coche les bonnes cases, sans faire semblant. En 2026, c’est presque une révolution.

Marc
Marc
Passionné d'automobile, je mets ma plume au service de l'exploration et de la compréhension des dernières innovations du secteur. Mon engagement est de fournir une analyse précise et éclairée, valorisant la technologie, le design et la performance. Grâce à mon expertise, je cherche à guider les lecteurs dans leurs choix et à partager les histoires fascinantes derrière chaque modèle. Mon objectif ? Éclairer, informer et inspirer chaque amateur d'automobile à travers mes écrits.

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