Derrière une silhouette fastback digne des plus beaux concepts, l’Audi E5 Sportback cache une proposition redoutablement rationnelle : un gabarit digne d’une grande routière, des performances de haut vol et une autonomie qui place la barre très haut pour un modèle de série. Bien plus qu’une version dérivée d’une A5 ou d’une A6 thermique, cette nouveauté s’inscrit dans une stratégie d’électrification dédiée, pensée dès l’origine pour la mobilité zéro émission.
La fiche technique est prometteuse : une longueur proche des 4,90 m, un design coupé affirmé, un intérieur technologique à souhait et surtout une offre de motorisations allant de la propulsion raisonnable à un modèle hautes performances de près de 580 ch. Une autonomie annoncée jusqu’à 773 km en cycle CLTC vient compléter un cocktail qui semble taillé pour séduire autant les entreprises que les particuliers exigeants.
Encore réservée au marché chinois, l’Audi E5 Sportback pourrait ne pas rester cantonnée à l’Asie. Avec une base technique solide, un design dans l’air du temps et une stratégie produit qui fait écho aux ambitions de la marque en Europe, elle pourrait à terme venir jouer les trouble-fête face aux Tesla Model S, BMW i5 ou Mercedes EQE. En attendant une confirmation officielle, cette berline zéro émission attire déjà tous les regards.
Audi E5 Sportback (2026) : l’électrique coupé d’Audi qui pourrait faire trembler les premiums
Loin des SUV omniprésents dans les catalogues électriques, l’Audi E5 Sportback adopte un format de berline fastback avec un profil fuyant, une ceinture de caisse basse et une allure résolument dynamique. Ce nouveau modèle repose sur une plateforme dédiée à l’électrique, conçue en partenariat avec un grand groupe industriel, et se positionne clairement dans le segment des grandes routières.
Avec 4,88 m de long, 1,95 m de large et une ligne de toit tendue, l’E5 Sportback combine les proportions d’une A7 avec un design plus épuré et des codes esthétiques futuristes. Ses optiques LED matrix, sa calandre fermée intégrée et ses lignes tendues traduisent une volonté de proposer une alternative visuellement forte face aux Tesla Model S ou Mercedes EQE.
L’intérieur s’annonce tout aussi moderne, avec une planche de bord panoramique, plusieurs écrans flottants, un système d’infotainment de dernière génération et des finitions haut de gamme. Audi ne fait pas l’impasse sur les matériaux durables, ni sur l’ergonomie, qui reste fidèle à l’esprit « cockpit centré sur le conducteur ».
Des performances à la hauteur de son style
Sous sa carrosserie sculptée, l’E5 Sportback proposera plusieurs configurations techniques, allant d’un modèle à propulsion jusqu’à des versions quattro hautes performances. L’entrée de gamme devrait proposer environ 295 ch (≈ 220 kW), tandis que la version la plus radicale culminerait à 579 ch (≈ 426 kW), soit davantage que bon nombre de sportives thermiques.
Les performances sont évidemment au rendez-vous, avec une accélération de 0 à 100 km/h en environ 3,4 secondes pour la version haut de gamme. L’autonomie n’est pas en reste : jusqu’à 773 km en cycle CLTC, soit environ 600 à 650 km WLTP estimés, en tenant compte des différences de protocole.
Grâce à une batterie de grande capacité (non communiquée officiellement mais estimée autour de 100 kWh utiles), l’E5 devrait aussi bénéficier d’une architecture de charge rapide, probablement en 800 V, avec des puissances supérieures à 250 kW. De quoi récupérer plus de 200 km d’autonomie en moins de 15 minutes.
Une ambition mondiale qui pourrait passer par l’Europe
Si l’Audi E5 Sportback est pour l’instant exclusivement réservée au marché chinois, rien n’exclut une arrivée future en Europe, en particulier si la demande pour les berlines électriques sportives s’intensifie. Le modèle pourrait alors venir enrichir la gamme électrique d’Audi entre le Q6 e-tron et une future A6 e-tron Sportback.
En termes de positionnement, le E5 se situerait dans une fourchette tarifaire premium, sans pour autant atteindre les sommets des modèles les plus exclusifs de la marque. Compte tenu des tarifs annoncés en Chine (entre 28 000 et 38 000 € au taux de change brut), on peut tabler sur un prix d’entrée autour de 65 000 à 70 000 € TTC en Europe, en cas d’importation.
Cela en ferait un concurrent naturel du BMW i5 eDrive40, du Tesla Model S dans ses versions standard, et du Mercedes EQE 300 ou 350+, tout en offrant un format un peu plus compact et dynamique.
Une berline électrique à surveiller de très près
Avec l’E5 Sportback, Audi semble vouloir combiner le raffinement d’une grande routière, la sportivité d’un coupé quatre portes et l’efficience d’une plateforme 100 % électrique. Si son avenir européen reste encore flou, le produit a tout pour plaire à une clientèle française en quête d’un compromis entre performance, style et autonomie.
Face à une concurrence de plus en plus dense, Audi doit désormais trancher : réserver ce modèle à la Chine, ou en faire une nouvelle référence mondiale dans le haut de gamme électrique. Vu son potentiel technique et esthétique, on mise sur la seconde option.
