Au salon de Munich, le nouveau Renault Clio a été l’une des vedettes, plus moderne et technologique que jamais. Mais au-delà de cette mise à jour importante, une autre question a agité les esprits : Renault pourrait-il relancer une déclinaison sportive de son iconique citadine, dans l’esprit de la légendaire Clio RS ?
Interrogé sur ce sujet, Fabrice Cambolive, directeur général de Renault, a reconnu que la marque réfléchissait à une offre plus dynamique, sans toutefois annoncer le retour pur et simple de Renault Sport. Le constructeur songe plutôt à une version plus radicale que l’actuelle Esprit Alpine, mais pensée pour concilier efficience et plaisir de conduite.
Tout laisse penser que l’option la plus crédible passerait par un groupe motopropulseur hybride. Une solution technique qui permettrait de réduire les consommations et émissions, tout en offrant un agrément plus sportif qu’une Clio classique. Renault n’a rien confirmé, mais la perspective d’une citadine affûtée, dans la veine de ce qu’a fait Honda avec son Prelude hybride, suscite déjà de vives attentes.
Le nouveau Clio et la tentation d’une version plus sportive
Le nouveau Renault Clio, dévoilé à Munich, incarne l’évolution logique de la citadine star du losange : plus technologique, plus connectée et toujours centrée sur les motorisations thermiques et hybrides. Mais lors de sa présentation, une rumeur persistante a émergé : Renault envisagerait de proposer une déclinaison plus sportive de son modèle emblématique.
Cette hypothèse prend de l’ampleur après les propos de Fabrice Cambolive, directeur général de Renault, qui n’a pas fermé la porte à l’idée d’une Clio au tempérament renforcé. Si rien n’est encore confirmé, cette ouverture relance l’imaginaire collectif autour d’un retour de la Clio RS, disparue avec l’arrêt de Renault Sport.
La fin de Renault Sport, mais pas de la sportivité
Depuis l’arrêt de la division Renault Sport, les amateurs de la marque regrettent l’absence de véritables versions radicales dans la gamme. Aujourd’hui, l’unique alternative porte l’étiquette Esprit Alpine, qui se veut plus dynamique, mais reste loin de l’ADN des RS historiques.
Toutefois, Renault semble vouloir combler ce vide avec un projet plus sportif, mais différent. Plutôt qu’une véritable descendante des Clio RS, il s’agirait d’un modèle intermédiaire, pensé pour séduire un public plus large, soucieux d’avoir un véhicule agréable et performant sans pour autant tomber dans l’excès ou les coûts élevés d’une voiture radicale.
Un moteur hybride comme compromis idéal
Dans un contexte où l’Europe impose une baisse drastique des émissions, la piste la plus crédible pour une Clio sportive est l’hybride. Renault pourrait s’inspirer de l’exemple de Honda, qui a relancé son Prelude avec un système hybride combinant sobriété au quotidien et dynamisme ponctuel.
Un tel choix permettrait à Renault de proposer une Clio dotée d’une motorisation plus puissante, mais toujours sobre en consommation et en émissions, en cohérence avec les attentes réglementaires et les contraintes des zones à faibles émissions. Ce compromis technique offrirait le double avantage d’un plaisir de conduite accru et d’une utilisation économique, là où les RS classiques étaient avant tout focalisées sur la performance.
Une stratégie d’attente et de prudence chez Renault
Pour l’heure, Renault reste prudent. Cambolive a précisé que le constructeur devait « trouver le bon équilibre » entre le coût et la demande pour un tel projet. Avant de prendre une décision, Renault pourrait passer par la case concept-car, afin de mesurer l’intérêt réel du marché.
Cette stratégie graduelle permet à la marque de sonder les attentes des clients sans s’engager dans une production risquée. Si la réception est positive, une Clio sportive hybride pourrait voir le jour d’ici les prochaines années, même si elle ne porterait probablement pas les sigles RS.
Ainsi, la Clio sportive nouvelle génération s’inscrirait davantage dans une logique d’accessibilité et de polyvalence que dans l’héritage pur et dur de Renault Sport. Une approche différente, mais qui pourrait permettre au modèle de perdurer dans un marché en pleine mutation.