Dans le cadre d’une utilisation urbaine et périurbaine, les deux véhicules répondent parfaitement aux besoins d’un automobiliste français moyen : manœuvrabilité, autonomie suffisante pour les trajets quotidiens, et un certain confort pour les passagers.
La Citroën ë-C3, bien que dotée d’un moteur plus puissant, n’est pas une sportive. Elle offre un comportement prévisible, une suspension typiquement Citroën orientée confort, et un silence de fonctionnement agréable. Son volant compact et ses commandes physiques bien placées la rendent simple à prendre en main, notamment pour les jeunes conducteurs ou les profils urbains.
La Nammi Box, avec ses 95 ch, semble moins vive, mais sa légèreté compense en partie cette différence. En ville, son gabarit similaire à celui de la ë-C3 la rend tout aussi agile, et sa largeur supérieure profite à l’espace à bord. Elle offre également une sensation de qualité inattendue pour une marque encore inconnue du grand public en France.
Réseau, garantie et entretien : un point crucial pour l’achat
C’est ici que Citroën marque un avantage décisif. Avec un réseau très développé en France et en Europe, la ë-C3 profite de la force de distribution Stellantis, d’un SAV rodé, et d’une garantie constructeur standardisée à 8 ans/160 000 km sur la batterie.
De son côté, Dongfeng commence à s’implanter en Europe, mais reste absent du marché français à ce jour. Les modèles sont distribués via des partenaires tiers dans des pays comme la Suisse, la Norvège ou les Pays-Bas, ce qui peut complexifier l’entretien, le SAV et la disponibilité des pièces à court terme.
Pour un acheteur français souhaitant un véhicule clé en main et sans surprise, ce critère pèse lourd dans la balance.
Image de marque et perception en France
L’image de Citroën est bien ancrée : marque populaire, accessible, française, avec un style reconnu et une approche pratique. La ë-C3 poursuit cette tradition avec un modèle qui réconcilie électrification et prix raisonnable, sans renier le confort et l’originalité stylistique de la marque.
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Dongfeng, en revanche, souffre d’un double handicap : inconnue du grand public français, et perçue comme une « marque chinoise parmi tant d’autres ». Même si ses produits sont bien conçus et compétitifs sur le papier, il faudra du temps, de la communication et un réseau solide pour imposer sa légitimité.
Quel modèle choisir en France en 2025 ?
En résumé :
Critère | Citroën ë-C3 | Dongfeng Nammi Box |
---|---|---|
Disponibilité en France | Disponible immédiatement | Non disponible actuellement |
Prix de départ | 23 300 € | ≈ 23 000 € (en Suisse) |
Autonomie (WLTP) | 320 km | 310 km (batterie 42,3 kWh) |
Puissance | 113 ch (83 kW) | 95 ch (70 kW) |
Recharge rapide DC | 100 kW (20-80 % en 26 min) | 88 kW (30-80 % en 30 min) |
Image de marque | Forte et rassurante | Inconnue en France |
Réseau et service après-vente | Réseau Citroën étendu | Pas de réseau officiel |
Design extérieur | Moderne, type crossover | Compact, plus doux |
Intérieur | Sobre et fonctionnel | Soigné, présentation valorisante |
Conclusion : la ë-C3 gagne le match en France
Si vous cherchez une citadine électrique abordable, bien équipée et immédiatement disponible avec toutes les garanties d’un grand constructeur, la Citroën ë-C3 est un choix évident. Elle coche toutes les cases pour un usage urbain et périurbain, tout en s’intégrant parfaitement à l’environnement automobile français.
La Dongfeng Nammi Box, elle, fait figure de belle surprise venue de Chine, mais reste une inconnue sur notre territoire. Si elle venait à être commercialisée avec un réseau structuré, elle pourrait séduire par sa présentation intérieure, son style accessible et son tarif agressif.
Mais en attendant, c’est bien la ë-C3 qui remporte ce comparatif… à la française.