C’est un véritable coup d’éclat pour Renault et un signal fort envoyé au marché : en mars 2025, la Renault 5 E-Tech a tout simplement pris la tête des ventes de voitures électriques en France, surpassant des références installées comme la Tesla Model 3 ou Model Y. Ce succès commercial, porté par un style néo-rétro qui séduit, une image populaire forte, et une fabrication française, confirme que la R5 électrique a su trouver son public… immédiatement.
Renault a frappé juste avec ce modèle au positionnement malin : une citadine compacte, électrique, mais émotionnelle, qui joue à la fois sur la nostalgie et sur l’envie d’un futur plus responsable. Si les tarifs sont loin d’être low cost, cela ne semble pas freiner la demande : la courbe des commandes reste dynamique et la production suit un rythme soutenu.
Une montée en puissance qui fait de l’ombre à la Mégane E-Tech
Ironie du sort, le succès de la R5 électrique semble faire de l’ombre à sa grande sœur, la Mégane E-Tech, elle aussi 100 % électrique. Plus chère, plus grande, moins chargée émotionnellement, cette dernière voit ses ventes ralentir au profit de la petite nouvelle.
Cela n’inquiète pas pour autant Renault, qui y voit une redistribution interne des volumes. La marque capitalise désormais sur un duo complémentaire : la R5 pour l’accès à l’électrique, la Mégane pour les usages plus familiaux. Mais le message est clair : la nouvelle R5 est en train de devenir la voiture électrique des Français.
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Marque | Ventes Mars 2025 |
---|---|
Renault | 18 200 |
Peugeot | 15 000 |
Dacia | 9 400 |
Tesla | 3 157 |
Volkswagen | 7 800 |
Toyota | 7 200 |
Citroën | 6 100 |
Cupra | 5 600 |
MG | 5 300 |
Alfa Romeo | 3 000 |
Tesla décroche lourdement en mars, Renault s’envole
Le contraste est saisissant. Tesla, longtemps leader incontesté du VE en France, connaît une baisse de régime inquiétante. En mars 2025, la marque californienne a écoulé seulement 3 157 véhicules, contre près de 5 000 unités un an plus tôt, soit une chute de près de 37 %. Sur l’ensemble du premier trimestre, les chiffres sont encore plus révélateurs : 6 693 véhicules vendus, contre 11 360 sur la même période en 2024.
Dans un marché globalement en recul — avec une baisse de 14,5 % des immatriculations par rapport à mars 2024 —, cette désaffection envers Tesla en France illustre un changement de dynamique. Les constructeurs européens, et particulièrement français, reprennent du terrain grâce à des produits plus adaptés aux réalités du terrain : dimension, prix, image, fiscalité.
Renault déploie son réseau de recharge ultra-rapide en France et en Europe
Modèle | Ventes Mars 2025 |
---|---|
Renault 5 E-Tech | 6 900 |
Peugeot 208 | 6 200 |
Dacia Sandero | 5 400 |
Tesla Model Y | 2 100 |
Tesla Model 3 | 1 057 |
Citroën C3 | 4 300 |
Renault Clio | 4 000 |
Toyota Yaris | 3 800 |
Volkswagen ID.3 | 3 200 |
MG4 | 3 100 |
Le retour de Renault en haut de l’affiche électrique
Au-delà du symbole, c’est une revanche industrielle pour Renault. Avec la R5, la marque au losange réussit ce que beaucoup attendaient d’elle : proposer une voiture électrique populaire, fabriquée en France, qui allie émotion, technologie et stratégie tarifaire solide. Et les chiffres de mars 2025 sont là pour le prouver.
La Renault 5 E-Tech ne fait pas que s’imposer : elle bouscule la hiérarchie, elle relance la dynamique du VE français, et elle prouve qu’un retour bien pensé aux sources peut avoir plus d’impact que les révolutions promises.