Le Mazda CX-80 se distingue par sa taille imposante et sa modularité. Grâce à son empattement allongé de 3,12 mètres, supérieur à celui de ses concurrents comme le Hyundai Santa Fe ou l’Audi Q7, il offre un habitacle spacieux pour tous les passagers. La configuration des sièges permet de choisir entre une banquette traditionnelle ou des fauteuils individuels dans la deuxième rangée, tandis que la troisième rangée, escamotable, propose suffisamment d’espace pour des adultes mesurant jusqu’à 1,75 mètre.
Les sièges de la deuxième rangée sont ajustables sur 12 cm pour faciliter l’accès à l’arrière. Selon les finitions, comme Takumi ou Homura, ces sièges peuvent inclure des fonctions de chauffage, de ventilation et même une console centrale intégrée. Une attention particulière a également été portée au confort des suspensions : Mazda a repensé le châssis en supprimant la barre stabilisatrice arrière et en optimisant les amortisseurs pour une conduite douce et stable.
Technologie et motorisations : entre tradition et modernité
Mazda propose deux motorisations innovantes pour le CX-80 :
- Version diesel hybride léger (E-Skyactiv D, 254 ch) : équipée d’un moteur 6 cylindres en ligne de 3,3 litres, cette version combine puissance et économie. Un moteur électrique de 17 ch vient compléter le système pour réduire la consommation et permettre de mériter le label ECO. Idéal pour les longs trajets, il offre un compromis parfait entre performance et durabilité.
- Version hybride rechargeable (E-Skyactiv PHEV, 328 ch) : ce modèle combine un moteur essence 2,5 L de 192 ch avec un moteur électrique de 175 ch, alimenté par une batterie de 17,8 kWh. L’autonomie en mode électrique est homologuée à 60 km, mais varie de 35 à 50 km en conditions réelles. Cela en fait une option idéale pour les trajets urbains ou périurbains.
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Chaque version est équipée d’une transmission automatique à 8 rapports et d’une traction intégrale, garantissant une conduite sûre et agréable sur tous types de routes.
Mazda CX-80 – Confort, qualité et prix compétitif
En conditions réelles, l’autonomie en mode électrique est généralement comprise entre 35 et 50 kilomètres. Dans tous les cas, l’autonomie en mode électrique est faible par rapport à ce qu’offrent les autres modèles du segment, en partie parce que la batterie est petite (17,8 kWh bruts), mais surtout parce que la consommation est élevée (il est difficile de descendre en dessous de 26 kWh/100 km).
Un Lexus RX 450h+ (309 ch) et un Volkswagen Touareg eHybrid (381 ch), qui ont une capacité de batterie similaire à celle de la Mazda (respectivement 18,1 et 17,9 kWh), passent la barre des 50 km avec moins de difficulté. Un Mercedes-Benz GLE 350 (313 ch), dont la batterie est beaucoup plus importante (31,2 kWh bruts, 23,4 kWh nets), parcourt 70 km sans difficulté.
Dès que le moteur à combustion est enclenché, la consommation de carburant atteint immédiatement huit à neuf litres aux cent kilomètres. Sur le parcours autoroutier de référence de 77 km, la moyenne était de 9,1 litres/100 km. C’est beaucoup plus que le Lexus RX 450h+ (7,6 l/100 km) et le Mercedes-Benz GLE 350 (7,8 l/100 km ; sur ce modèle, le moteur à combustion est diesel) et moins que le Volkswagen Touareg eHybrid (9,7 l/100 km).
Un habitacle à la hauteur de la réputation de Mazda
Le design intérieur du CX-80 combine matériaux haut de gamme et ergonomie intuitive. Contrairement à la tendance actuelle des écrans tactiles omniprésents, Mazda mise sur un mélange de boutons mécaniques et de commandes simplifiées, notamment pour le système de climatisation. La console centrale, habillée de cuir ou de plastique chromé selon les versions, intègre un écran de 12,3 pouces, compatible avec Android Auto et Apple CarPlay.
Les finitions Takumi et Homura se distinguent par leur élégance, avec des sièges en cuir Nappa, des inserts en bois véritable et des couleurs sobres. La capacité du coffre varie de 566 litres (configuration 5 places) à 258 litres (7 places), dans la moyenne du segment.
Les sièges avant sont confortables en termes de taille et de rembourrage, comme ceux d’un Mercedes-Benz GLE, mais pas autant que ceux d’un BMW X5. Ils sont réglables électriquement, même si, dans une voiture de ce calibre, il manque quelques réglages au-delà de l’essentiel. Par exemple, il n’est pas possible de modifier l’extension du coussin du siège, ni de gonfler ou dégonfler les coussins latéraux. Il n’y a pas non plus de fonction de massage, bien qu’il y ait une fonction de chauffage et de ventilation. Le volant est réglable électriquement en hauteur (4,5 cm) et en profondeur (7,0 cm).
Le CX-80 est doté d’une fonction curieuse qui règle automatiquement la position du volant, du siège, des rétroviseurs extérieurs et du système de projection d’informations sur le pare-brise en fonction de la taille du conducteur. Pour activer cette fonction, il faut d’abord indiquer à la voiture la taille du conducteur via un menu du système multimédia, mais la voiture prend également en compte la position des yeux du conducteur. En outre, grâce au système de reconnaissance faciale, il est possible de mémoriser les réglages de six personnes différentes.
Voilà pour la théorie. En pratique, j’ai testé le système de réglage automatique en fonction de la taille et de la position des yeux sur plusieurs jours, et il y a eu des moments où il m’a laissé dans une position qui pourrait être la mienne et d’autres où il ne l’a pas fait, bien que dans ce dernier cas il n’était pas trop loin de ce que j’aurais voulu.
L’instrumentation est affichée sur un écran de 12,3 pouces dont les possibilités de personnalisation sont très limitées. Les graphiques, les couleurs et certaines informations changent en fonction du mode de conduite sélectionné – Sport, Normal, EV et OFF-ROAD – mais comme vous pouvez le voir sur cette image, les différences entre les quatre affichages possibles sont minimes.
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L’écran multimédia mesure également 12,3 pouces et est au format paysage. Il n’est pas tactile si vous êtes dans l’environnement multimédia de Mazda, mais si vous passez à Android Auto et Apple CarPlay (tous deux disponibles via une connexion sans fil), l ‘interaction tactile est possible. Quoi qu’il en soit, ce qui fonctionne toujours, c’est la molette et les boutons situés entre les sièges . Il est très utile d’avoir cette voie de contrôle car l’écran n’est pas proche de la main.
Un positionnement compétitif face à la concurrence
Le Mazda CX-80 se place en concurrent direct de modèles comme le Hyundai Santa Fe, le Kia Sorento et le Volvo XC90. Son prix d’entrée de 56 544 € le rend particulièrement attractif, surtout face à des alternatives hybrides rechargeables bien plus coûteuses, comme le BMW X5 ou l’Audi Q7. De plus, Mazda innove en offrant un système de personnalisation avancée grâce à la reconnaissance faciale, qui ajuste automatiquement les réglages du siège, des rétroviseurs et du volant en fonction du conducteur.