La suspension peut sembler une variable assez basique, mais en réalité, il englobe plus de détails qu’on ne pourrait l’imaginer à première vue. Voyons donc un maximum de paramètres liés au meilleur fonctionnement de la suspension. Certains peuvent aider à améliorer son efficacité et d’autres peuvent favoriser leur dégradation.
La suspension
La suspension est évidemment le premier critère auquel on pense, donc dans la majorité des cas ce sont des ressorts hélicoïdaux. Plus ils sont souples et longs, plus la réaction des masses suspendues aux chocs et chaos de la route est douce. Les ressorts courts, en revanche, sont développés afin de garantir une meilleure maniabilité lors de la conduite. Il faut aussi considérer divers autres systèmes dont les ressorts à lames et la barre de torsion. Par ailleurs, ils ne sont pas très utilisés sur les ressorts.
Ci-après une vidéo montrant le fonctionnement d’une suspension :
Il est bon de rappeler que la suspension pneumatique est le meilleur système. Il permet en outre de remplacer le dispositif de torsion métallique par des airbags. En mécanique, une règle est à respecter, à savoir que le gaz peut être comprimé, pas le liquide.
Les amortisseurs
Les amortisseurs ont un impact majeur sur la vitesse de déplacement de la suspension. Les amortisseurs sont moins permissifs dans les déflexions verticales lorsqu’ils sont durs. Ce procédé consiste en outre à faire passer un liquide d’un récipient à un autre (haut et bas de l’amortisseur). Si les trous sont grands, plus il est facile de transférer l’huile d’une chambre à l’autre, plus le transfert est facile, moins le débattement est freiné et plus les réactions des amortisseurs aux imperfections de la route sont douces.
Les amortisseurs peuvent également être contrôlés par l’électronique (en option sur certaines voitures). Il s’agit donc de trouver un système qui modulera la facilité de passage de l’huile d’une chambre à l’autre. Vous pouvez également regarder des choses pour aider davantage avec les coilovers par exemple.