Depuis le 1er janvier 2017, les réparateurs automobiles doivent absolument offrir à leurs clients la possibilité d’opter pour une pièce d’occasion. Ces dernières connaissent de plus en plus de succès. Décryptons donc cette nouvelle tendance.
Une pratique qui offre plusieurs avantages
Bien évidemment, son principal avantage est d’ordre financier. Opter pour une pièce d’occasion permet de profiter de réductions parfois importantes qui peuvent s’élever de 30 à 80 %. Mais c’est également un geste écologique. En effet, non seulement cela réduira la quantité de déchets produits lorsqu’une voiture va à la casse, mais de plus cela évitera toute pollution relative à la production d’une de ces parties. Enfin, ce marché est tout de même sécurisé, puisque chaque pièce sera bien évidemment vérifiée et certifiée avant d’être revendue.
Un succès qui comprend tout de même certains bémols
Alors que 56 % des propriétaires de véhicules étaient contre cette pratique en 2016, ce taux est maintenant descendu à 44 %, ce qui montre que c’est en train d’entrer un peu dans les mœurs. Cependant, il faudra certainement encore pas mal de temps pour que cela soit vraiment popularisé. De plus, la plupart des personnes prêtes à opter pour des éléments d’occasion ne le feraient que pour ceux qui ne sont pas particulièrement sensibles, notamment la carrosserie, les rétroviseurs ou les phares. Il est cependant plus rare que ce soit pour des « organes vitaux » tels que le moteur, la boîte de vitesses ou les trains roulants.
Veuillez cependant noter que, même s’il faut rester vigilant, le marché des pièces d’occasion est sûr. Non seulement elles sont généralement vérifiées et certifiées avant d’être vendues et installées, mais – de plus – leur provenance doit être clairement indiquée, comme le stipule l’article L211-1. La vente de produits automobiles de seconde main est en effet strictement encadrée par la loi.