Un conseil d’administration que l’on annonçait disputé a finalement reconduit Carlos Ghosn dans ses fonctions de PDG jusqu’en 2022. Il reste à la tête de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, probablement en raison de ses excellents résultats. 2017 semble avoir été l’année de tous les records pour le groupe !
D’excellents chiffres pour Renault
2017 aura été un bon millésime pour le livre des records du groupe Renault. Les années noires de la crise économique mondiale commencée en 2008 semblent déjà lointaines. Le constructeur automobile français a connu une belle croissance.
En 2017, ce sont plus de 3,76 millions de véhicules neufs du groupe qui ont été immatriculés. C’est 8,5 % de mieux qu’en 2016. La multinationale a engrangé un chiffre d’affaires dépassant les 53 milliards (en euros), soit une hausse de 14,7 %. Le bénéfice est de 5 milliard d’euros, un autre record. Carlos Ghosn a fait état de sa satisfaction le 16 février dans les bureaux de l’entreprise à Boulogne-Billancourt. En voici la vidéo officielle :
Le succès a été au rendez-vous pour les voitures au losange, mais aussi pour les Alpine, les Dacia, les Lada et les Samsung. Le symbolique a également son rôle à jouer : l’Alpine A110 a été élue « plus belle voiture de l’année 2017 » lors du Festival automobile international. La Dacia Sandero a quant à elle été la voiture la plus vendue aux particuliers français (55 000 exemplaires environ).
Une alliance leader à l’international
Lorsque les bons résultats pleuvent, les dirigeants ont tendance à se consentir une augmentation salariale. Mais la rémunération de Carlos Ghosn va pourtant baisser d’un tiers environ. En cause : une polémique sur son caractère apparemment disproportionné, et la nomination d’un numéro 2 pour prendre une partie du travail jusque-là dévolu au PDG. Il s’agit de Thierry Bolloré.
L’alliance franco-japonaise Renault-Nissan-Mitsubishi devrait encore se renforcer dans les années à venir. Les trois sociétés ont compris leurs intérêts communs. C’est ensemble qu’elles peuvent revendiquer le titre de numéro un mondial de l’automobile face à l’allemand Volkswagen (à la tête de 12 marques). Le trio a écoulé 10,6 millions de véhicules légers et utilitaires (VW est devant si on compte les poids lourds). Pourtant, la concurrence est rude, comme l’expliquait Christian Menanteau au micro de RTL :