Alors que le gouvernement français prend des mesures drastiques pour limiter la mortalité routière croissante à travers le renforcement de la législation pendant la conduite, la technologie intelligente nous propose une meilleure option : la voiture autonome. Passionandcar fait le point sur ce qui nous attend.
À quand les premières voitures 100 % autonomes ?
En éliminant les émotions humaines et les erreurs, nous pourrions réduire de 90 % le nombre de décès sur la route, c’est presque 3 500 vies sauvées chaque année sur les routes françaises. Alors que les humains ont des temps de réaction lente et l’envie de tricher sur la route, les voitures autonomes ne le font pas. Bien qu’il ne soit pas pratique de dire qu’il est possible d’arriver au point « zéro accident », les voitures hyper-intelligentes seront conçues pour rectifier les erreurs humaines et, il ne fait aucun doute que l’automatisation du système le rendra plus sûr.
Aujourd’hui, ce sont les voitures d’aide à la conduite dite de niveau 2 qui sont disponibles sur le marché. D’ici fin 2018, l’Audi 8 sera la première voiture autonome de niveau 3 à arpenter les routes. C’est seulement jusqu’en 2020 que les premières voitures autonomes de niveaux 4 et 5 pourraient voir le jour. Rien n’est toutefois une certitude.
Les conducteurs doivent toujours garder le contrôle
Depuis deux ans, une ordonnance accorde aux constructeurs la possibilité de tester leurs modèles autonomes après avoir fait une demande au préalable auprès du ministère des Transports. Depuis 2016, les marques comme Renault avec Symbioz ou PSA testent leurs véhicules directement sur les périphériques parisiens.
Mais c’est toute une autre histoire lorsque le public entre en possession de ces véhicules. « Chaque propriétaire a le droit de se servir de son véhicule, mais a l’interdiction de ne pas le conduire », nous éclaircit Alain Bensoussan, avocat spécialisé en droit des technologies avancées. La reprise en main peut se faire à tout moment donc même si le propriétaire peut activer la conduite autonome, il doit toutefois garder les mains sur le volant et être en condition de conduite.