La crise économique mondiale amorcée en 2008 semble se terminer. L’année 2017 aura été un bon millésime en France pour le segment des voitures. Ce sont douze mois marqués par la hausse des ventes et le recul du diesel. Revenons sur leurs éléments les plus marquants.
Davantage d’immatriculations
Tenez-vous bien. En 2017, la France a été le théâtre de l’immatriculation de 2,11 millions de véhicules. Et ce chiffre ne concerne que les voitures et les particuliers. Par comparaison avec 2016, c’est un bond de 4,7 %.
Cette bonne santé aurait été encore meilleure sans un ralentissement en fin d’année. De fait, les annonces fiscales concernant 2018 ont terni l’image du diesel en décembre. Toutes ces statistiques sont cependant encore temporaires. Elles ont été partagées en avant-première par le CCFA – ou Comité des constructeurs français d’automobiles. Pour rappel, voici – en vidéo – un bilan de l’année précédente :
L’autre bonne nouvelle concerne le « made in France ». Effectivement, la croissance est de 7 % pour les constructeurs automobiles français. Les multinationales étrangères doivent quant à elles se contenter d’une progression de 2 %. Peugeot, Opel et Citroën réussissent au sein du groupe PSA une remarquable fin d’année, avec un bon de plus de 15 % en décembre 2017. Cela grâce à Peugeot, car avec un affaiblissement de Citroën. Renault a des difficultés pour ses véhicules phares, mais réussit un grand coup avec Dacia.
Les automobilistes changent de comportement
La politique fiscale du gouvernement français s’attaque depuis quelques années au diesel. Pourtant, quelque temps auparavant, on encourageait cette motorisation que l’on disait émaner du génie français. Aujourd’hui, on incrimine une pollution accrue à cause, entre autres, des particules fines. Ainsi, avant même l’entrée en vigueur d’une taxe augmentée sur le gasoil au 1er janvier 2017, les Français ont affiché en 2016 de la méfiance pour ce carburant.
En effet, en 2017, le diesel a représenté moins de 50 % des nouvelles immatriculations. Le chiffre exact est de 47,56 %. C’est du jamais vu… depuis l’an 2000 ! À titre informatif, le marché automobile français était en diesel aux trois quarts en 2012. Dès 2016, on tombait à 52 %.
N’arrivant pas à décoller, les moteurs électriques n’ont connu en 2017 qu’une légère hausse : 1,2 %. L’hybride s’en sort un peu mieux, avec 3,8 %. C’est donc en dessous de la croissance moyenne. La transition énergétique n’est pas encore visible au sein du parc automobile français.
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