2018 sera une année de grand changement pour le contrôle technique. Harmonisation européenne oblige, votre véhicule devra faire face à de nouvelles normes de contrôle. Depuis l’apparition de cette nouvelle, de nombreux gros titres voient le jour et vous informent que ce nouveau contrôle sera deux fois plus long et deux fois plus cher. Qu’en est-il vraiment ?
Un contrôle plus pointilleux
Contrairement aux idées reçues, vous n’avez pas à vous précipiter dans un centre pour faire passer un contrôle à votre voiture avant 2018. En effet, ces mesures d’harmonisation n’entreront pas en vigueur avant le 20 mai 2018.
Cependant, les points de contrôle passeront de 124 points à 132. Même si la liste des organes à vérifier n’évolue pas, chaque organe sera exploré plus profondément. Les plaquettes auront par exemple droit à trois constats au lieu de deux. De même, les fuites d’huile seront catégorisées en simple suintement et écoulement permanent.
Le nombre de défauts sera aussi revu à la hausse. De 196, ils vont passer à 467 ! Cette augmentation touchera principalement des défauts non graves qui se transformeront en défaillances majeures nécessitant une contre-visite. Dans le même temps, les défauts qui auparavant étaient soumis à contre-visite deviendront des défaillances critiques.
Les conséquences du nouveau contrôle technique
Cela pourrait produire 40 % de contre-visites en plus contre 18 % actuellement. Au moins 3 % de ces derniers véhicules pourraient donc se retrouver immobilisés pour défaillances critiques. Les voitures ayant des défaillances critiques devront être réparées dans les deux mois qui suivent, elles ne subiront cependant pas de blocage administratif.
Vous pourriez donc vous retrouver à patienter en moyenne 5 à 10 minutes de plus pour qu’un contrôle plus poussé puisse être effectué sur votre voiture. Enfin, vous aurez à payer tout de même 10 % de plus pour un contrôle plus précis. Soyez donc attentif à ne pas vous faire arnaquer d’ici mai 2018.