Fraichement racheté au constructeur américain General Motors par PSA, Opel connaît depuis plusieurs années une descente aux enfers qui se traduit par la perte de plusieurs milliards d’euros ces 15 dernières années. Depuis mars, mois de rachat d’Opel, PSA réfléchit à la stratégie à mettre en place pour stopper l’hémorragie.
Un plan de redressement d’Opel drastique qui promet…
C’est finalement jeudi en Allemagne près de Francfort que Carlos Tavares, le directeur de PSA a présenté son plan de redressement d’Opel. Ce plan ayant pour nom de code « Pace » qui rappelle « Back in the race » de 2014 orienté sur la réduction des coûts pour faire face au déficit qui accable l’entreprise d’origine allemande.
Les maîtres mots sont réduction du coût de travail et réduction des coûts de production. Il est prévu une réduction de 700 euros par voiture d’ici 2020 afin de dégager à terme de bonnes marges de bénéfice. Carlos Tavares s’est pour l’occasion entouré des hommes de confiance pour mener à bien cette opération.
On peut citer des noms comme ceux de Rémi Girardon et de Philippe de Rovira, qui sont des hommes avec qui il travaille depuis longtemps à PSA. Le plan de redressement annonce aussi d’importantes synergies entre PSA et Opel qui aboutiront sur des réductions drastiques des plateformes et des familles de moteurs.
… La perte de plusieurs emplois
Ces réductions drastiques se feront forcément ressentir sur le nombre actuel d’emplois. Les salariés d’Opel qui sont au nombre de 38 000 s’inquiètent, de même que ceux de PSA. Carlos Tavares est connu pour ses méthodes drastiques aux effets visibles, mais qui laissent sur le carreau beaucoup d’ouvriers et de salariés. À son arrivée en 2014 à PSA, son plan de redressement s’est traduit par une réduction des coûts de production et près de 20 000 postes de CDI supprimés.