Renault compte bien tenir ses engagements CO2 et pour ce faire, le constructeur français va décliner toute sa gamme Dacia au carburant GPL. Ce carburant alternatif a pour objectif de compenser la baisse des ventes de Diesel. Il promet également une économie d’énergie, ce qui n’est pas pour déplaire aux consommateurs.
Renault Dacia ouvre la transition avec le carburant GPL
Depuis le début du mois de juillet 2017, tous les modèles de la gamme Dacia se décline en version à bicarburation en essence et GPL. Le constructeur envisage ainsi de compenser les pertes liées à la baisse des ventes de voiture Diesel. Mais il a également pensé au consommateur car, ce carburant alternatif reviendrait moins cher que le gazole. En effet, le litre de ce gaz carburant ne fait que 71 centimes en moyenne. La vente des diesels chute considérablement en Europe.
D’après un rapport de l’Association des Constructeurs européens d’Automobiles, ils ne représentent plus que 47% du marché durant le premier trimestre. C’est pourquoi les constructeurs développent les autres types de motorisations. D’abord on note une sérieuse hausse du prix du gazole mais le diesel commence aussi à avoir une mauvaise réputation. D’autant plus que ce type de motorisation sera banni du centre-ville d’ici quelques années. A côté de cela, les constructeurs ne cessent de faire des progrès incessants sur la performance des motorisations à essence.
Un carburant alternatif au détriment de l’essence
Il faut savoir que le super que ce soit SP95 ou SP98 n’est pas le seul carburant que tolère le moteur à essence. Il peut également être alimenté à l’éthanol E85 ou au gaz liquéfié GPL et GNV, sous réserve toutefois de quelques aménagements. C’est sur ce marché là que s’aventure Dacia. Dès 2008, les modèles à bicarburation se vendaient très bien. De plus, grâce au soutien du gouvernement qui offrait un bonus de 2 000 euros à chaque achat de ce type de motorisation, la Dacia Sandero et Dacia Duster étaient les plus vendues en France en matière de voiture GPL. Cette vente a vite chuté une fois la prime supprimée. En plus d’avoir l’avantage d’être moins cher, le GPL est également un bon moyen, de préserver l’atmosphère.
C’est en effet le carburant le plus propre et le plus vertueux car émet 20% de CO2 en moins que le super. Sa combustion émet 90% de NOx en mois que le gazole. Il produit également moins de particules que l’essence. Toutefois, le consommateur doit débourser une belle somme pour un système d’injection de GPL et un réservoir en plus de celui de l’essence. Cela va de 700 à 1500 euros de plus en fonction du modèle. A chacun de voir s’il peut amortir le prix du système avec son kilométrage annuel moyen. Notez qu’en optant pour ce type de véhicule vous obtiendrez une vignette CRIT’Air numéro 1.