Une assurance automobile doit permettre à tout automobiliste de pouvoir se prémunir contre les dégâts, causés par autrui, mais également des conséquences de nos erreurs.
Cette obligation permet donc à tout un chacun de bénéficier des mêmes droits et devoirs face à l’assurance de son véhicule. Si les conditions et les tarifs peuvent varier d’une Compagnie à l’autre, il n’en reste pas moins vrai, que le système du bonus malus permet d’appliquer à chacun des conducteurs, une majoration (ou une minoration), directement liée à la vigilance de notre conduite. C’est pourquoi, le système est globalement efficace, puisqu’il répartit l’ensemble des charges, en fonction de notre responsabilité.
Pourtant, certaines situations présentent un risque supplémentaire, que les compagnies d’assurance estiment de manière statistique. Ainsi, en est – il des jeunes conducteurs, qui, une fois le permis obtenu, décident de dénicher leur première assurance automobile. Une surprime leur est appliquée, au prétexte que statistiquement ils sont plus souvent mis en cause dans les accidents de la circulation. C’est un « malus », qui ne disparaitra qu’avec le temps, puisque cette surprime sera progressivement (ou subitement, selon les compagnies) supprimée. Ces assurances jeune conducteur bénéficient néanmoins des mêmes règles de bonus / malus qu’une assurance traditionnelle.
Parfois, ces règles (principalement en ce qui concerne le malus) peuvent même être renforcées et durcies pour le jeune conducteur. Dans sa vie quotidienne, le jeune conducteur est également soumis à des obligations en matière de sécurité routière, qui ne s’appliquent plus aux conducteurs chevronnés. Ainsi, les majorations de vitesse sont minorées, le jeune conducteur est contraint d’apposer un autocollant spécifique sur l’arrière de son véhicule, les taux d’alcoolémie sont revus à la baisse…autant d’obligations, qui s’imposent au jeune conducteur, déjà contraint de devoir payer une surprime.
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